Sainte-Sévère est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Sévériens et les Sévériennes.
Localisation
Sainte-Sévère est une commune de l’ouest de la Charente limitrophe avec la Charente-Maritime, située à 9 km au nord-est de Cognac et 33 km à l’ouest d’Angoulême.
Le bourg de Sainte-Sévère est aussi à 10 km au nord-ouest de Jarnac, chef-lieu de son canton, 14 km à l’ouest de Rouillac et 14 km au sud-est de Matha.
À l’écart des grandes routes, la commune est traversée par la D 24 qui se dirige vers Cognac, la D 22 vers Jarnac, et la D 55 vers Sigogne à l’est et Mesnac à l’ouest. Ces routes se croisent au bourg.
La gare la plus proche est celle de Cognac ou celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Saintes, Royan et La Rochelle avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour Niort.
Hameaux et lieux-dits
La commune compte quelques hameaux : les Buges, la Parisière, la Selle tout au nord, la Métairie de Jarnac à l’ouest, Marmounier en limite avec Bréville, ainsi que de nombreuses fermes.
Histoire
Le tertre de l’Abattu pourrait être un tumulus.
Des fossés circulaires protohistoriques ont été découverts, d’une part au Pré Rousset, d’autre part au lieu-dit les Pontrauds.
La fortification constituée de levées de terre et de fossés située le long de la voie romaine d’Agrippa de Saintes à Lyon et nommée le « Camp romain », serait malgré son nom et son emplacement, une fortification médiévale. Elle a donné le nom temporaire de la commune à l’époque révolutionnaire.
Sous l’Ancien Régime, c’est le comte de Jarnac qui avait droit de justice sur Sainte-Sévère. Les dîmes allaient pour trois quarts au curé et un quart à l’abbé de Châtre. La forêt de Jarnac était d’ailleurs le terrain de chasse des barons et comtes de Jarnac.
À la fin du XVIIe siècle, le maréchal de Tourville a été le seigneur de Sainte-Sévère.
Au XIXe siècle, la crise du phylloxéra a épargné 40 hectares de vigne, sans doute à cause de la nature du terrain du Pays bas, mais la vigne a été replantée avec succès comme dans toute la région.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’ancienne église paroissiale Sainte-Sévère (Plan).
La commune de Sainte-Sévère, qui a pris le nom d’une vierge martyre du pays de Trèves, morte en 660, est célèbre par son camp romain, le plus renommé de la région. Entièrement comprise dans la plaine du Pays-Bas, elle est traversée de deux cours d’eau, le Thidet et la Soloire.
Ses constructeurs de 1896 à 1898 (notre église est une « jeunesse » de 102 ans) ont-ils souhaité que son clocher porche et donc son entrée ne tournent pas le dos au village, comme si, une fois le portail ouvert, les fidèles n’avaient qu’à suivre sans détour, leurs pas tournés vers le choeur ?
Si l’on n’a pas de véritables explications quant à cette orientation inversée du monument et au choix qui fut fait de l’édifier dans cette position, on connaît en revanche dans le détail, son histoire vieille d’un siècle. Vu l’état de ruines de l’ancienne église dont la voûte trop sommairement réparée, s’est effondrée en 1892, rendant impossible la pratique normale du culte qui devait être célébré dans une grange prêtée par le maire de l’époque, la commune décide l’édification d’une église au même emplacement pour un devis de 34 785 francs.
Conçue par l’architecte Barbaud, elle respecte le plan roman en croix latine, voûtes en berceau, arcatures et voussures des ouvertures en plein cintre. La nef est construite sur trois travées, deux chapelles dans les bras du transept et le choeur est éclairée par trois fenêtres avec vitraux peints. Le clocher-porche s’élève sur trois étages de fenêtres flanquées de colonnettes. Avec sa forme terminale et ses quatre clochettes, il manifeste l’influence qu’exerçait à l’époque, l’architecte Abadie qui intervint dans beaucoup de restaurations ou remaniements d’églises notamment d’Angoulême, entre 1845 et 1880, restaurations souvent contestées par les puristes de l’art roman. Dans sa volonté d’être fidèle à ce style, l’architecte qui conduisait les travaux à Sainte Sévère, a fait ciseler sur les archivoltes extérieures de la nef, les motifs en dents de scie fort prisés par les sculpteurs du XIIe siècle.
Malgré sa modernité, Sainte Sévère, dans l’estompe de sa blancheur et la patine des pierres les plus exposées aux intempéries, a beaucoup de charme et ne peut pas laisser indifférent celui qui la rencontre en chemin.
L’extérieur





L’intérieur











































- Une Croix aux Buges (Plan).
Patrimoine civil
- La mairie (Plan).
Le devis estimatif des travaux est établi par l’architecte Raymond Clavery de Cognac en 1932. L’adjudication est faite, au profit de MM. Calvet Gaultier de Cognac, le 12 février 1933.
Heures d’ouverture | ||
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Mardi | 9h00 à 12h00 | |
Mercredi | 9h00 à 12h00 | |
Jeudi | 9h00 à 12h00 | |
Vendredi | 9h00 à 12h00 | |
Samedi | 9h00 à 12h00 (uniquement le 2e samedi du mois) | |
Site Web : https://sainte-severe.fr |
- Le monument aux morts (Plan).
Monument commémoratif de la guerre de 1914, 1918.
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
ALBERT G. BEAUD G. BELUTAUD J. BOISNEAU H. BOULESYEX C. BIROT G. DERUETTE A. ETOURNEAU R. FRAPPE L. GODINAUD M. GODINAUD J. GODINAUD M. LAUBY C. LAURENT P. LESKA J. LHOUMEAU E. GRIER R. – capitaine |
MESNARD R. METIVIER A. MICHENAUD A. NAULIN W. PAPIOT D. PAPIN E. PAPONNAUD E. PEYROL G. PRIVAT C. RAMAT G. ROUSSELOT L. ROUYE H. RIGAUD H. SAULNIER M. SAULNIER L. VALERE K. |
Victimes de la Guerre 1939-1945 | |
GUILLON P. GUILLON J. |
GUILLON A. GUILLON Y. |
Victimes de la Guerre AFN-Algérie (54-62) | |
NAUD L. | |
Télécharger la liste détaillée des Victimes des Guerres |
- Cimetière (Plan).
Le cimetière figure sur le cadastre de 1830. Son plan est différent de l’état actuel. Le procès-verbal d’acceptation des travaux de clôture de l’actuel cimetière date du 10 décembre 1876. Ceux-ci ont été effectués par l’entrepreneur Charles Brissaud de Cognac, sur un devis de l’architecte Partonnaud, coût 2800 francs.
Croix de Cimetière.
- La boulangerie et la meunerie (Plan).
Le village possède une boulangerie tenant également lieu d’épicerie, de bureau de tabac et de dépôt de journaux. Celle-ci jouxte une importante meunerie.
- Les PTT (Plan).
- Panneloup (Plan).
Antoine Le Coq, écuyer, sieur de Torsac, capitaine invalide en garnison au château d’Angoulême, et Jeanne Barraud, son épouse, vendent la maison noble, fief et seigneurie de Panneloup à Pierre de Montalembert de Vaux, chevalier, seigneur de Vaux et Plaizac, le 5 juin 1719. Ce dernier revend ce domaine, le 4 mai 1723, à Pierre de Montalembert de Saint-Simon. Le 27 mai 1761, Panneloup est racheté par Henri Martin, directeur des Aides de l’élection de Cognac. L’ancien logis se présente sous la forme d’un bâtiment rectangulaire à deux niveaux animés de trois fenêtres à linteaux en arc surbaissés à l’étage et à deux fenêtres encadrant la porte à pilastre au rez-de-chaussée. Les façades ont conservé un enduit ancien. Sur la souche de la cheminée sud, on lit la date de 1770, qui doit correspondre à la construction que l’on voit de nos jours.
- Symposium ‘Equilibre’ (Plan)
Symposium International de Sculpture
Julienne 2007
« EQUILIBRE«
Gilles VITALONI (France)
- Symposium ‘Inanimate’ (Plan)
Symposium International de Sculpture
Julienne 2012
« INANIMATE«
Dominika GRIESGRABER (Pologne)
Notes et références
Le livre : ‘Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente’ p 728 – 729.
Wikipédia Sainte-Sévère
sainte severe