A VOIR dans cette rue |
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Histoire : Cette rue évoque le palais de justice qui servit tout à la fois à la sénéchaussée de Cognac, à la maîtrise des Eaux-et-Forêts et au tribunal de l’Élection, de 1720 ) à la Révolution française. Un plan de 1782 conservé aux archives départementales de la Charente (série Q XV-10) permet de le situer à l’angle de la rue Pauche et de l’actuelle rue du Palais ; il se compose d’une vaste cour, d’une salle d’audience (dite salle du Parquet), d’un vestibule avec entresol pour les archives du greffe, d’une chambre du Conseil, d’une chambre du concierge avec à l’étage une autre chambre dont l’usage n’est pas précisé. L’ensemble constituait un édifice bien modeste, et l’on se demande comment on avait pu y réunir au siècle précédent à la fois la salle de l’échevinage et le collège, un collège dont il est vrai les élèves ne devaient être que peu nombreux. Dès le règne de Charles VII existait un collège à cet endroit dont les locaux avaient été refaits à neuf en 1627 – 1628. C’est la raison pour laquelle cette rue s’est appelée rue de l’École dès 1541, jusque vers 1796, date à laquelle elle devint rue du Palais, appellation qu’elle porte encore. Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 1 page 139 |
MAISON DE DRAPIER (N° 2)






Maison de marchands de drap qui daterait du XVIIe siècle ; remaniée au XVIIIe siècle, date inscrite : 1746, sur la fenêtre du rez-de-chaussée. Cette maison est l’ancien n° 375, au-dessus de la porte est orné d’un linteau-enseigne de tondeur sur lequel sont figurées des forces.
Adresse : 2, rue du Palais
MAISON (N° 4)
Maison pouvant dater du XVIIe siècle. La partie inférieure a des baies du XVIIIe siècle.
Adresse : 4, rue du Palais
MAISON (N° 6)
Adresse : 6, rue du Palais
MAISON (N° 13)
Maison pouvant dater du XVIIe siècle ; elle fut rattachée aux maisons voisines, en 1889, pour en faire une école libre de garçons qui devient, en 1930, une maison de retraite.
Adresse : 13, rue du Palais
HOTEL BABIN DE BELENDROIT (N° 15)
Si l’on en croît les vestiges des voûtes d’ogives du sous-sol, l’hôtel Babin de Belendroit daterait vraisemblablement du XIIIe siècle. Il s’agit de l’une des plus anciennes constructions civiles de Cognac. Cette datation est confirmée par les traces d’anciennes baies, certaines en plein cintre, d’autres en arc brisé, visibles en haut du mur pignon ainsi que sur le mur côté rue Henri Germain. L’ensemble connut de remaniements importants aux XVIIe et XVIIIe siècles dont la porte est un exemple.
En 1889, mademoiselle Beneix y installe une école libre de garçons et d’autres maisons voisines lui sont adjointes. En 1933, les soeurs de Sainte-Marthe y installent une maison de retraite et transforment le préau en chapelle. Depuis, cet hôtel a été transformée en habitation.
La rue Henri Germain est une petite ruelle ravissante l’été lorsque ses roses trémières sont fleuries. Henri Germain, en plus d’être un bienfaiteur pour la ville en raison de ses actions sociales, fut aussi peintre et contribua à la reconstitution du vignoble cognaçais après la crise du phylloxéra.
Privée, ne se vite pas.
Adresse : 15 rue du Palais
HOTEL DE L’ECLOPART ou hôtel Vitet (N° 22)



Le mur longeant la rue Henri Germain conserve des éléments de l’hôtel de l’Éclopard, construit en 1552. L’ancienne porte, aujourd’hui transformée en fenêtre, se reconnaît par ses pilastres et son fronton orné de rinceaux, caractéristique d’un décor Renaissance.
Adresse : 22, rue du Palais
Notes et références
Le livre ‘Cognac’ (Pauline Reverchon)
http://www.culture.gouv.fr
Grand Cognac Communauté des communes.
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