Le site présente des photographies des anciens hôtels, des maisons de cognac et des adresses à ne pas manquer à Cognac.
La liste à droite vous permet de choisir la rue dans un quartier. Les rues en ‘gras’ sont les rues avec un bâtiment du patrimoine.
En bas des pages se trouvent les commerces (restaurants, hôtels, salons de coiffures, boucheries, boulangeries,… ), les associations et les adresses utiles, situés à Cognac et aux alentours (20 km) d’aujourd’hui.
Willy Liégeois
PLAN des QUARTIERS de COGNAC (Aujourd’hui)
PLAN des QUARTIERS de COGNAC (Hier)
Le Vieux Cognac
Centre historique de la ville, le vieux Cognac est directement lié au fleuve Charente qui forme sa limite nord-ouest. Il constitue le noyau originel de la cité à partir duquel se sont développés et organisés les autres quartiers.

Le vieux Cognac se caractérise par une trame organique et un habitat dense avec une forte unité architecturale. Le tracé des rues pavées est irrégulier et n’a quasiment pas été modifié depuis sa création, l’empreinte de l’enceinte médiévale est encore bien visible. Ce quartier conserve une part importante du patrimoine cognaçais, à l’image du château des Valois et de l’église Saint-Léger ainsi que de nombreux hôtels des XVIIe et XVIIIe siècles et plusieurs vestiges médiévaux. Au sein du vieux Cognac, les quais témoignent de l’importance du commerce des eaux-de-vie par la présence de différents bâtiments industriels. La partie basse de la vieille ville, essentiellement occupée par des hôtels particuliers parfois investis par les maisons de cognac pour leur activité, compte une proportion assez faible de maisons de plus d’un étage. A l’inverse, les maisons situées dans la zone commerciale que constitue la ville haute ont presque toutes été surélevées. Aujourd’hui, le vieux Cognac est un quartier directement touché par la vacance et l’insalubrité des logements. Néanmoins, il conserve son rôle de centre commercial et accorde une place prépondérante aux piétons.
Le Faubourg Saint-Jacques
Le quartier de Saint-Jacques est situé sur la rive droite de la Charente, faisant face au vieux Cognac. Il s’est naturellement et anciennement constitué à l’endroit où, formant une patte d’oie, cinq routes se réunissaient pour franchir la Charente sur le vieux pont. Son développement, selon une trame concentrique, est dû à la présence du pont, seule possibilité, pendant longtemps, de franchissement de la Charente sur le territoire. Cette situation explique notamment l’installation d’une aumônerie dès le XIIe siècle.

Le faubourg Saint-Jacques est le seul tissu ancien de la rive droite ayant une image urbaine. Depuis ce quartier, la première urbanisation s’est développée le long de la Charente, structurée par les chemins qui reliaient Saint-Jacques à des bourgs ruraux (Crouin, Javrezac…). Sa physionomie a été bouleversée par la construction du nouveau pont et de l’église Saint-Jacques au XIXe siècle. L’urbanisation s’est poursuivie dans les parties supérieures du quartier avec une certaine hétérogénéité mêlant des secteurs résidentiels (Bel Air) et des zones d’activités commerciales tout en conservant des parties naturelles (Bois du Portail, vallée de l’Antenne) ainsi que des espaces agricoles et viticoles.
Le Faubourg Saint-Martin

Autrefois commune indépendante, Saint-Martin a été rattaché à Cognac en 1847 pour former un nouveau quartier de la ville. Avec le rapide développement de l’agglomération, l’ancien bourg de Saint-Martin s’est rapidement fondu dans le tissu urbain cognaçais.
Situé au sud du centre ancien, le quartier de Saint-Martin s’est développé le long de la Charente selon un plan tramé formant des îlots longilignes et réguliers. Son épine dorsale est constituée par l’avenue Firino Martell et la rue de Pons qui partage le quartier en deux zones bien distinctes. La première, entre les routes de Barbezieux et de Pons est surtout résidentielle, bien que chais et comptoirs y aient été assez nombreux à la fin du XIXe siècle. La seconde, entre la route de Pons et la rue Basse Saint-Martin a été occupée dès l’origine par d’immenses chais. Ce faubourg a connu un développement constant et régulier qui se traduit par un passage progressif de la maison haute à la maison en rez-de-chaussée.
Le Quartier de Cagouillet

Le quartier de Cagouillet, accolé au vieux Cognac, est un prolongement du tissu ancien. Tout comme le quartier Saint-Martin, il est le résultat de l’expansion de la ville au XIXe siècle et se caractérise également par un plan urbain orthonormé. Cependant, il a connu un développement propre avec une dominante de maisons en rez-de-chaussée correspondant à une accélération brutale de la construction dans le dernier quart du XIXe siècle.
Le quartier du Cagouillet a d’abord été dessiné par la municipalité et son développement s’est poursuivi de manière rationnelle. Sa vocation est essentiellement résidentielle avec des logements destinés à l’origine à une population plus modeste et ouvrière. Cette homogénéité dans la typologie du bâti est rompue par plusieurs ensembles industriels liés au cognac, mais aussi par la présence du cimetière du Breuil, du champ de foire, du boulevard de Chatenay ou encore du couvent des capucins. Il faut noter que le Parc François 1er confère un visage particulier à ce quartier qui s’est doté au XXe siècle d’équipements sportifs d’envergure (piscine, terrains de sport) et du lycée Jean Monnet.
Le Faubourg d’Angoulême

Le quartier du faubourg d’Angoulême apparaît et se développe au XIXe siècle à partir de la place François 1er qui fait le lien avec le vieux Cognac. A la différence des quartiers Saint-Martin et Cagouillet, il témoigne d’une certaine hétérogénéité qui trahit les hésitations et les lenteurs de son aménagement. Ce quartier est coupé en deux par la principale voie d’accès à la ville qui constitue par ailleurs l’un des axes commerciaux importants de Cognac : l’avenue Victor Hugo.
Le faubourg d’Angoulême est le quartier qui concentre le plus grand nombre d’édifices publics dès le XIXe siècle (tribunal, sous-préfecture…) dont certains ont disparu aujourd’hui (prison…). À côté de zones à dominante résidentielle, le quartier héberge des ensembles industriels majeurs comme les chais Pellisson ou Unicoop. Sa physionomie a été largement bouleversée par l’implantation de la gare ferroviaire qui a favorisé son urbanisation, même si celle-ci a connu une croissance irrégulière au fil des décennies. Aujourd’hui, le quartier du faubourg d’Angoulême conserve différents usages (habitat, commerce, industrie, équipement sportif, service public…) et des atouts de « centralité » qui ont pour conséquence l’implantation de résidences collectives.
Le Quartier de Crouin

Le bourg de Crouin, formé autour de l’église de la Madeleine, a été rattaché à la commune de Cognac en 1867 pour en devenir un de ses quartiers. Situé sur la rive droite, relativement éloigné du centre ville, Crouin présente un environnement urbain très hétérogène où cohabitent des quartiers anciens et récents, de l’habitat collectif et individuel mais aussi des activités économiques et commerciales.
Parallèlement aux hôtels particuliers du XIXe siècle situés en bordure du canal Jean Simon et aux plaines agricoles qui longent la Charente, le quartier a été l’objet d’un programme d’habitats collectifs et pavillonnaires dans les années 1970 qui lui confère un visage singulier. Cette entité possède une cohérence intrinsèque mais reste isolée dans le fonctionnement d’ensemble du quartier. La cité de Crouin est classée en zone urbaine sensible (ZUS) et bénéficie de différents équipements (sociaux, sportifs, scolaires…) ; elle comprend 42% de logements HLM. Pour compléter l’urbanisation de ce quartier, l’espace dans le prolongement de la cité a été aménagé en zones économiques.
Le Quartier de la Chaudronne

Au nord de la commune, le quartier de la Chaudronne s’est essentiellement développé au XXe siècle, il possède une densité moins forte que les faubourgs anciens. Il a notamment fait l’objet d’un programme de construction de logements entre les années 1960 et 1970 ; les constructions se caractérisent par une mixité de l’habitat (collectif et individuel, accession et locatif). La cité de la Chaudronne est constituée par trois cités : la Chaudronne proprement dite, la cité du Breuil et la cité Deligné. Le quartier comporte 204 logements HLM auxquels s’ajoute un secteur de pavillons important et quelques bâtiments collectifs privés.
Le Quartier de l’Hôpital

Le quartier de l’Hôpital présente des caractéristiques similaires avec le quartier de la Chaudronne ; il fait partie des zones qui se sont développées au XXe siècle à la périphérie de la ville pour répondre à un nouveau besoin en logements. Cette extension urbaine contemporaine se compose d’ensembles pavillonnaires et collectifs avec les cités des Rentes et de l’Air qui représentent 254 logements. Le schéma de ce quartier est plus aléatoire et moins dense que les quartiers formés au XIXe siècle. Cette faible densité est renforcée par la présence d’équipements importants implantés sur de grandes parcelles comme l’hôpital.
2022
2021





Références
LES LIVRES
‘Cognac’ de Pauline Reverchon.
‘La Charente’ (Patrimoine et territoires).
‘Les rues de Cognac’ Tome 1 et 2.
‘Le pays de Cognac’.
‘Les maisons à ballet’ (Charente – Charente-Maritime).
‘Les mystères du Grand Parc de COGNAC, CHERVES & BOUTIERS’.
‘COGNAC et ses environs (Charente) – Images du patrimoine’
LES SITES
Merci de bien vouloir me préciser s’il est possible d’utiliser vos photos de l’église de Brie-sous-Matha ?
Cordialement.
Vous pouvez utiliser toutes les photos qui sont sur mon site.
Bonjour, pour présenter l’abbatiale Saint Pierre de Marestay, nous nous sommes permis d’ emprunter quelques photos. Nous sommes une association philanthropique qui édite l’application gratuite et le site BellesEglises :
http://www.BellesEglises.com
J’espère que vous n’y verrez pas d’inconvénients.
Merci d’avance.
Bonjour,
vous avez mon autorisation pour emprunter ces photos.
Bonne journée
Merci de bien vouloir me renseigner s’il est possible d’utiliser vos textes pour illustrer une randonnée sur St Sulpice ?
Cordialement.
Bonjour,
vous pouvez utiliser les textes du site qui sont issus pour la plupart de livres.
bonjour,
Merci de bien vouloir me renseigner s’il est possible d’utiliser vos textes pour illustrer notre site internet de Salles d’Angles ?
Votre blog est très intéressant et très complet
Cordialement.
Les textes sur page de Salles d’Angles sont issus du livre ‘Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente’, des panneaux (devant l’église et devant la chapelle) et de Wikipédia. Je n’y ai ajouté que les photos et quelques textes personnels.
je ne trouve pas de photos sur l’ ancien club de tennis de l’ avenue Aristide Briand. Merci de me renseigner si vous savez de quelqu’un qui en posséde. Je suis Erik Neiraud, ex joueur du tennis et du Rugby, champion de la charente de lancement de poids, je vivais 72 rues des champs du chàteau . merci pour votre aide