Ou : Rue Du Plessis
| A VOIR dans cette rue |
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Histoire : Ce nom peut évoquer une première enceinte entourant le castrum, c’est-à-dire la petite agglomération datant du XIe siècle, près du château. Ce système primitif de défense était composé de gros pieux pointus (appelés palis ou plessis), enfoncés dans le sol pour former une clôture continu renforcée par une haie vive et épaisse. Le castrum pouvait avoir comme limites : la place du Canton, et les rues Magdeleine, du Plessis, du Charmant et François Ier. L’hôtel du Plessis avec son grand pignon était habité à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle par Nicolas Pasquier, lieutenant général de la ville, c’est-à-dire président du tribunal, et écrivain de talent. La rue du Plessis (ou Duplessis) est citée en 1668. Sur le plan de Cognac de 1789 elle est orthographiée « du Plessis » de même que sur celui de 1855. En 1875, elle est devenue la rue Duplessis. Il est curieux de constater qu’en 1722, Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu, fut gouverneur de Cognac. Il était le petit-neveu de Armand-Jean du Plessis, cardinal de Richelieu. Il fut de l’Académie française et Maréchal de France. Esprit brillant, très lié avec Voltaire, il fut par ses aventures galantes l’incarnation du libertin du XVIIIe siècle. On lui doit la construction du Grand-Théâtre de Bordeaux. Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 1 page 75. |
HOTEL DU PLESSIS
Cet hôtel du XVIe siècle présente une façade caractéristique de l’architecture privée de la toute fin du Moyen Âge : un haut mur pignon, un toit à forte pente et une tour d’escalier extérieure visible depuis la rue. La petite baie murée, au-dessus de la porte, témoigne également de cette époque.
La tour, l’escalier et l’échauguette sont des éléments protégés.
Adresse : rue du Plessis
Notes et références
Grand Cognac Communauté des communes.
Patrimoine de Cognac 