Rue Claude Boucher

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Claude Boucher (10 mai 2022)
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Histoire : Claude Boucher, futur maître de verrerie, est né le 22 décembre 1842 à Blanzy (Saône-et-Loire) d’un père cultivateur d’origine devenu par la suite chauffeur dans une verrerie à bouteilles. Dès son plus jeune âge, Claude Boucher manifesta le désir de s’instruire; il était surtout attiré par les sciences. Mais à 10 ans il dut commencer à travailler dans la même verrerie que son père. A 23 ans il y était nommé contremaître.

Quatre ans plus tard, il était appelé à la direction d’une autre verrerie, en Vendée. En 1878, Claude Boucher, dont le travail sérieux et le génie d’invention avaient été remarqués par un commanditaire, fut invité à créer une verrerie dans le faubourg Saint-Martin à Cognac.

Bien que lui-même n’eût jamais travaillé à souffler le verre, il savait que la verrerie était une des industries les plus funestes à la santé humaine : l’élévation de température des fours portée à plus de 1500 degrés amenait des refroidissement dangereux pour les voies respiratoires; la vue des ouvriers s’affaiblissait; les tissus de la gorge et des joues étaient brûlés par le soufflage du verre en fusion.

Ayant un sens profond de l’humain, claude Boucher chercha un moyen d’adoucir les rigueurs du métier d’ouvrier verrier en substituant la machine à l’homme pour la fabrication des objets en verre creux, en particulier les bouteilles. En 1892, il entreprit des études puis les essais qui devaient aboutir six ans plus tard à la mise en service de la première machine Boucher à travailler et à souffler le verre.

Au faubourg Saint-Jacques, toujours à Cognac, il fit construire dans une nouvelle verrerie, un four à bassin pouvant contenir 400 000 kilos de verres fondu et produire 50 000 bouteilles par jour. Cette surabondance dans la fabrication des bouteilles succédant à la production limitée et insuffisante des verreries primitives allait opérer une évolution dans le commerce des vins et spiritueux de France. Elle donna un essor considérable à la vente et à l’exportation des vins de bordeaux et de Bourgogne, aux eaux-de-vie de Cognac, aux vins de Champagne ainsi qu’aux eaux minérales. En France, 14 verreries abandonnèrent leurs anciens procédés de fabrication et s’empressèrent d’acheter les brevets de fabrication de Claude Boucher. De même, les verreries de Grande-Bretagne, d’Espagne, du Portugal, de Hongrie, du Chili, de Cuba et d’Argentine, conseillées par lui, se mirent à la fabrication mécanique.

Son invention valut à Claude Boucher, entre autres récompenses, le Grand Prix Montyon 1902 de l’Académie des sciences qui reconnaissait ainsi sa priorité à résoudre le difficile problème posé à l’industrie verrière par la fabrication des bouteilles.

Devenu riche, Claude Boucher, homme de goût, rassembla des objets décoratifs en verre créés par les plus grands artistes de son temps au premier rang desquels se trouve Émile Gallé, le célèbre chef de l’école de Nancy. Léguée au musée de Cognac, cette prestigieuse collection en constitue un des plus remarquables ensembles.

Claude Boucher est décédé à Cognac le 14 novembre 1913.

Le 26 mai 1919, le conseil municipal décide que la rue de Saintes portera désormais le nom de Claude Boucher. Cette rue conduisait à la verrerie.

Par la suite, l’avenue en son prolongement s’est appelée avenue Claude-Boucher. Mais le 28 janvier 1980, la commission de la voirie proposait, pour éviter des confusions avec la rue Claude-Boucher, que l’avenue prenne la dénomination avenue de Saintes. Ce qui fut accepté.

Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 1 page 38

AUMONERIE SAINT JACQUES (ECOLE DE GARCONS), HOPITAL, GENDARMERIE, ECOLE (N° 14 à 20)

PLAN

Aumônerie Saint Jacques (Ecole de Garçons) , Hôpital, Gendarmerie, Ecole (15 février 2023)
Aumônerie Saint Jacques (Ecole de Garçons) , Hôpital, Gendarmerie, Ecole (15 février 2023)

Histoire


L’aumônerie et sa petite église existaient dès le XIIe siècle pour certains auteurs et au XIVe siècle selon d’autres. C’était un lieu de refuge sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XVIIIe siècle, elle devint un hôpital-hospice et le restera jusqu’à son transfert à Saint-Martin en 1810. En 1816, les bâtiments sont vendus au département de la Charente pour en faire une gendarmerie. En 1882, la ville les achète pour en faire une école de garçons et entreprend des travaux d’appropriation de 1882 à 1885. Nouveaux travaux en 1924 sous la direction de l’architecte Raymond Clavery.

 Adresse : 14 à 20 rue Claude Boucher

Notes et références


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