A ce stade de mes nombreuse publications de cartes postales cognaçaises anciennes dans ce groupe, une petite explication culturelle s’impose. Dans l’histoire de la carte postale française, Cognac occupe une place privilégiée. Le précurseur de génie, c’est Charles Collas (1866 – 1947) qui, à la fin du XIXe siècle, ouvre une librairie-imprimerie dans la rue Neuve Saint-Martin, au centre de Cognac. Il commence à produire des cartes postales dès 1894 ; il s’agit de vues de Royan et de Cognac. Charles Collas est rapidement considéré comme l’un des maîtres de la carte illustrée car il voit tout de suite dans la carte postale un fabuleux moyen de communication. On s’arrache même ses œuvres postales dans de nombreux pays !
En France à l’époque, il y a trois « Mecque » de la carte illustrée : Nancy, Lyon et Cognac. Après diverses circonvolutions économiques, l’entreprise de Collas prospère rapidement : en 1902, elle était installée place de la sous-préfecture ; quelques années plus tard, un important site de production est ouvert au numéro 100 de la route de Pons, face à la place de la Croix Saint-Martin.
Précurseur toujours, Collas appose sur ses cartes un logotype dont la notoriété est considérable : un trèfle à trois feuilles comportant les initiales CC & CC (Charles Collas & Compagnie, Cognac), la marque au trèfle est née.(photo ci-jointe)
L’entreprise de Charles Collas peut s’appuyer sur deux particularités charentaises :
– l’imprimerie, très dynamique à Cognac car dopée par la demande des négociants en cognac, qui font fabriquer leurs étiquettes de bouteille sur place.
– l’industrie papetière, florissante à Angoulême, qui fournit donc la matière première.
En 1904, on apprend que chez les typographes de Cognac, il n’y a pas de chômage et on travaille 60 heures par semaine !
Bien entendu, de nombreuses autres marques d’éditions suivront. A propos des représentations de lieux cognaçais, les plus souvent éditées en cartes postales, on remarquera plus particulièrement la place François 1er, les bords de Charente, les parcs et jardins…et même l’Asile de Vieillards Guy Gautier !
A ce stade de mes nombreuse publications de cartes postales cognaçaises anciennes dans ce groupe, une petite explication culturelle s’impose. Dans l’histoire de la carte postale française, Cognac occupe une place privilégiée. Le précurseur de génie, c’est Charles Collas (1866 – 1947) qui, à la fin du XIXe siècle, ouvre une librairie-imprimerie dans la rue Neuve Saint-Martin, au centre de Cognac. Il commence à produire des cartes postales dès 1894 ; il s’agit de vues de Royan et de Cognac. Charles Collas est rapidement considéré comme l’un des maîtres de la carte illustrée car il voit tout de suite dans la carte postale un fabuleux moyen de communication. On s’arrache même ses œuvres postales dans de nombreux pays !
En France à l’époque, il y a trois « Mecque » de la carte illustrée : Nancy, Lyon et Cognac. Après diverses circonvolutions économiques, l’entreprise de Collas prospère rapidement : en 1902, elle était installée place de la sous-préfecture ; quelques années plus tard, un important site de production est ouvert au numéro 100 de la route de Pons, face à la place de la Croix Saint-Martin.
Précurseur toujours, Collas appose sur ses cartes un logotype dont la notoriété est considérable : un trèfle à trois feuilles comportant les initiales CC & CC (Charles Collas & Compagnie, Cognac), la marque au trèfle est née.(photo ci-jointe)
L’entreprise de Charles Collas peut s’appuyer sur deux particularités charentaises :
– l’imprimerie, très dynamique à Cognac car dopée par la demande des négociants en cognac, qui font fabriquer leurs étiquettes de bouteille sur place.
– l’industrie papetière, florissante à Angoulême, qui fournit donc la matière première.
En 1904, on apprend que chez les typographes de Cognac, il n’y a pas de chômage et on travaille 60 heures par semaine !
Bien entendu, de nombreuses autres marques d’éditions suivront. A propos des représentations de lieux cognaçais, les plus souvent éditées en cartes postales, on remarquera plus particulièrement la place François 1er, les bords de Charente, les parcs et jardins…et même l’Asile de Vieillards Guy Gautier !