A VOIR dans cette rue |
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Histoire : Le nom de Pierre Martin-Civat a été donné en 1985 à la rue de la Sous-Préfecture pour honorer l’érudit historien qui voua son existence aux annales de Cognac et du Cognaçais. Pierre Martin-Civat naquit à Cognac le 13 juillet 1901. Tous à tour professeur d’histoire au collège de Mauriac, de La Rochefoucauld, de Saint-Yrieix, de la Châtre-en-Berry, d’Embrun, du Blanc, et enfin de Cognac (1946 – 1965), P. Martin-Civat a publié de nombreux articles dans divers journaux et revues et consacré plusieurs ouvrages à l’histoire de Cognac et de sa région, notamment Cognac des origines à 1789 – Institutions et monuments (1924), Le très simple secret de Mélusine, mythique aïeule des Lusignans (thèse de doctorat ès-lettres, 1969), Cognac et Cognaçais pittoresques (1972), Histoire de Cognac et des Cognaçais des origines à nos jours (tome Ier, 1980). Il avait également publié une Histoire d’Embrun, métropole des Alpes cottiennes (1926) et un recueil de poèmes, Sépias et pastels (1966). Parmi ses principales études, signalons tout particulièrement son Saint-Martin-de-Cognac et ses souvenirs (1953), Sires et Princes de Cognac (1960), Saint-Même-les-Carrières et ses pages oubliées (1965), Saint-Léger de Cognac (1968), Le château royal de Cognac (1972), Aux confins de Saintonge et d’Angoumois, Gensac, La Pallue et Roissac (1977). On doit encore à P. Martin-Civat un roman historique inédit, Le roi de papier, ayant pour thème Louis XVII, l’enfant évadé du Temple et un recueil de poèmes inédit, Cigales et lucioles. En juillet 1956, Pierre Martin-Civat fonda l’Institut d’histoire et d’archéologie de Cognac et du Cognaçais dont il fut président jusqu’à sa mort, survenue le 31 mars 1983. Conservateur adjoint de la bibliothèque municipale de Cognac pendant douze ans, membre correspondant de la commission des Monuments historiques pour le département de la Charente (1943), quatre fois lauréat de l’Académie française, membre des académies de Saintonge, d’Angoumois et berrichonne, citoyen d’honneur d’Embrun (Hautes-Alpes), autant de titres qui font honneur à la ville qui l’a vu naître. Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 1 page 125 C’est le 12 novembre 1986 que le conseil municipal décide de changer le nom de la rue de la Sous-Préfecture, qui ne correspond pas au bâtiment public, se trouvant dans cette rue (qui longe le Palais de Justice) et de lui donner le nom de Pierre Martin-Civat. Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 2 page 52 |
LE TRIBUNAL D’INSTANCE DE COGNAC

Histoire

De 1855 à 1858, construction du palais de justice sur l’ancien champ de foire, en même temps que la sous-préfecture, par l’entrepreneur Louis Rouyer d’Angoulême et l’architecte départemental Edmond Brazier. En 1858, Brazier ajoute les deux petits pavillons de service. En 1896, projets d’agrandissement non réalisés, par Préponnier, architecte départemental.
Adresse : 3, rue Pierre Martin-Civat