Rue des Gabariers

Ancienne : Rue de l’Abattoir

A VOIR
dans cette rue

Histoire : L’abattoir a été construit à partir de 1857 dans l’île de la Vigerie, sur un terrain cédé par M. Henri Bouraud, maire de 1849 à 1869.

Cette rue occupe l’emplacement d’un ancien bras de la Charente, soudé à la rive.

L’abattoir municipal a été désaffecté en novembre 1987.

Référence : Livre ‘Les rues de Cognac’ tome 1 page 15

DISTILLERIE (DISTILLERIE D’EAU DE VIE DE COGNAC) dite DISTILLERIE PINET, CASTILLON et CIE, puis CASTILLON et CIE, actuellement Fussigny (N° 17)

Histoire


Distillerie dite Distillerie Pinet, Castillon et Cie, puis Castillon et Cie, actuellement Fussigny (21 août 2015)
Distillerie dite Distillerie Pinet, Castillon et Cie, puis Castillon et Cie, actuellement Fussigny (21 août 2015)

Selon la tradition orale, une distillerie aurait été construite à cet emplacement en 1814, mais elle ne figure pas sur l’ancien plan cadastral. Grands travaux de construction en 1884 pour Charles Castaigne. En 1892, construction d’une nouvelle distillerie pour Henri Bourraud, qui la loue à Pinet Castillon. En 1911, achat de la distillerie par Pinet Castillon.Il y a quatre chaudières compactes en acier, de base octogonale, sans maçonnerie traditionnelle, de 20 à 25 hl, et deux de 15 à 20 hl, construites en 1970 par Vernhes, sans chauffe-vin. Ancien alambic de 9 à 10 hl de 1910, avec chaudière en brique et chapiteau de forme cylindrique, à col de cygne, construit par Andréotti.

Adresse : 17 rue des Gabariers

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LES ANCIENS ABATTOIRS

PLAN

Les abattoirs (22 juin 2015)
Les abattoirs (22 juin 2015)

Les abattoirs

Au 19e siècle, la population cognaçaise passe de 3000 à 18000 habitants. Il devient alors nécessaire de construire des infrastructures pour approvisionner les habitants en denrées alimentaires. La salubrité et le confort de la population cognaçaise occupent le premier rang des préoccupations des pouvoirs publics de l’époque.

Parmi des nouveaux bâtiments, les abattoirs, sont les premiers édifiés. Les travaux de construction se déroulent entre 1857 et 1858 sur les plans de l’architecte de la ville, Justin Garlandat. Le site de l’île de la Vigerie est retenu pour sa proximité avec le fleuve, l’eau étant nécessaire au bon fonctionnement de ce type d’activité. Pour en faciliter l’accès, le bras de rivière dit « Fossé de la Corne-de-Boeuf » est comblé et remplacé par une rue, l’actuelle rue des Gabariers.

L’ensemble des abattoirs se compose de deux bâtiments parallèles en forme de halle destinés à l’abattage. Ces édifices sont recouverts d’un large toit à croupes et dotés de nombreuses baies pour faciliter l’aération. Deux autres bâtiments pour les loges et les écuries complètent l’ensemble. De 1880 à 1884, des travaux d’agrandissement sont effectués pour permettre l’installation de nouveaux saloirs pour les peaux et de cases supplémentaires pour les bouchers. Les deux pavillons d’angle servant de logement aux préposés de l’octroi et au portier sont surélevés. Entre les deux, le bâtiment des bureaux est lui aussi agrandi.

Les abattoirs sont désaffectés en novembre 1987. Après avoir connu différentes activités (restaurant, bar…), le site est réhabilité en 2012 pour devenir une salle de concert dédiée aux musiques actuelles.


Adresse : 33, rue des Gabariers

Notes et références


http://www.culture.gouv.fr/

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gabarriers

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