Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Saint-Sulpiciens et Saint-Sulpiciennes.
Les conseils municipaux de Cherves-Richemont et Saint-Sulpice-de-Cognac ont validé la fusion des deux communes le lundi 26 avril 2023. Depuis le 1er janvier 2024, la nouvelle commune s’appelle Val-de-Cognac.
Localisation
Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune de l’aire urbaine de Cognac située à l’ouest du département de la Charente, auquel elle est la plus occidentale, et limitrophe de la Charente-Maritime, à 8 km au nord-ouest de Cognac et 44 km à l’ouest d’Angoulême.
Le bourg de Saint-Sulpice est aussi à 3 km au nord-ouest de Cherves-Richemont, 4 km au sud-est de Burie, 13 km au sud de Matha, 19 km à l’est de Saintes et 23 km au sud-est de Saint-Jean-d’Angély.
La commune est traversée par la D 731 entre Cognac et Saint-Jean-d’Angély, qui passe à 600 m au sud-ouest du bourg et aussi par la D 55, qui va en direction de Mesnac à l’est et Saint-Bris-des-Bois à l’ouest.
La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
L’habitat est très dispersé entre le bourg de Saint-Sulpice, les Chaudroles, Canton Buhet, Coulonges, chez Pommier, la Poterie, chez Bugeard, chez Landais, les Béguillères et chez Joannais à l’ouest, Peuyon, le Vignaud, Sept Fonts, le Chausset, chez Gautier, près de la voie romaine, etc.
Histoire
Des tombes rupestres qui dateraient de l’époque gauloise ont été retrouvées aux Chaudrolles.
La commune était un lieu de passage car traversée par la voie romaine d’Agrippa de Saintes à Lyon, dite chemin des Romains ou Chemin chaussé, avec une borne milliaire à la limite de la Charente-Maritime, au lieu-dit Chez Rateau.
L’église a été donnée en 1072 à l’abbaye Saint-Léger d’Ébreuil dans l’Allier, par Guillaume Paluel, un de ses fondateurs et seigneur du lieu. Elle a été ainsi réunie au prieuré de l’église Saint-Léger de Cognac qui dépendait aussi de cette abbaye.
Les carrières de pierre de taille provenant de la bordure de la vallée de l’Antenne, au lieu-dit les Chaudrolles, au grain jaune, ont été exploitées depuis l’antiquité.
Le fief de Coulonges est attesté dès le XVIe siècle. Ce fief a appartenu à cette époque aux Montalembert, puis par mariage en 1653 aux de Curzay, seigneurs de Boisbertaud (dans la paroisse de Rouillac), jusqu’en 1737 où il est passé aux mains de Charles Tizon, chevalier.
L’autre fief important de la paroisse était Vaujompe. Il a appartenu à la famille de Régnier, noble depuis 1545, puis est passé à la famille de Badiffe.
Le pont de Saint-Sulpice a joué un rôle important dans l’histoire de l’Angoumois et Saintonge. Lors des guerres de religion, c’est en effet à ce pont que l’amiral de Coligny a rallié les débris de l’armée protestante après la bataille de Jarnac, en 1569. C’est aussi à ce pont que l’avant-garde du comte d’Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé.
Le 7 mars 1787 les représentants de Saint-Sulpice et de l’enclave de Migron à l’assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont le notaire H. Phelippot, P. de la Robertière, P. Morillaud et J. Rayé.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d’intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux de Cognac à Saint-Jean-d’Angély. Au début de ce même siècle, l’industrie dans la commune était représentée par les carrières des Chaudrolles, quelques moulins et une laiterie.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église Saint-Sulpice (Plan).
L’église date du XIe siècle et a été reconstruite vers la fin du XIIe siècle. Elle est à un vaisseau avec un plan en croix latine avec une voûte en berceau plein-cintre. Elle est couverte de tuiles creuses, de tuiles plates et d’ardoises. L’abbé Lamande, son curé est à l’initiative d’une restauration radicale au milieu du XXe siècle. Elle semble être inscrite monument historique depuis 1950.
L’extérieur



















L’intérieur


















L’église dédiée à saint Sulpice, fut donnée en 1072 par le seigneur Guillaume Paluel à l’abbaye d’Ebreuil dans l’Allier. Celle-ci la confia au prieuré Saint-Léger de Cognac qui la conserva jusqu’en 1622, date à laquelle elle fut de nouveau rattachée à l’abbaye.
L’église primitive fut rebâtie au XIIe siècle. Elle présentait un plan en croix latine : une nef à collatéraux, un transept à absidioles et une abside.
Les travaux réalisés en 1950, selon les plans dressés par l’architecte Georges Naud en 1936, ont largement modifié l’édifice d’origine, notamment la nef. Ces travaux furent réalisés à l’instigation de l’abbé Julien Lamandé. Ce dernier, sui fut curé de Saint-Sulpice de 1927 à 1959, décéda dans l’église où il fut inhumé. La dalle funéraire est toujours visible au sol dans le bras nord du transept.
A l’intérieur, les arcades qui séparaient les collatéraux de la nef centrale ont été supprimées, créant un vaste vaisseau unique. A la même époque, les murs gouttereaux ont été largement surhaussés. Le clocher occupe l’emplacement de l’abside romane disparue.
La façade occidentale à trois niveaux a également été remaniée. Le rez-de-chaussée avec son portail à voussures encadré de deux arcades aveugles est le seul élément roman d’origine. L ‘édifice possède un important programme de vitraux réalisés en 1959 par le maître-verrier Francis Chigot (1879-1960). Cet artiste, considéré comme l’un des rénovateurs de l’art du vitrail en France, était originaire de Limoges, où il exerça de 1907 jusqu’à sa mort. Amateur d’art, il connaissait parfaitement les mouvements artistiques de son époque et les intégra à son œuvre. Ainsi ses vitraux religieux, figuratifs au début de sa carrière, devinrent plus abstraits après 1945. Les créations de l’église de Saint-Sulpice-de-Cognac constituent l’une des dernières productions du maître-verrier qui décéda un an plus tard. Un seul vitrail figuratif orne la baie de la façade occidentale : il représente le saint patron de l’église. Les six verrières de la nef évoquent, par des symboles et quelques mots latins, des passages du Nouveau Testament (la multiplication des pains et des poissons, la descente de l’Esprit Saint, Credo etc.) Les vitraux du bras nord (bleus parsemés d’étoiles) sont dédiés à la Vierge Marie et ceux du bras sud (orangé parsemés d’étoiles) à saint Joseph. Le vitrail du choeur évoque la Crucifixion.
- Une Croix de Mission (Plan).
Inscriptions sur la Croix et sur le socle
INRI
O
CRUX
AVE
MISSION
St SULPICE MESNAC
1936
AU
CHRIST-ROI
Patrimoine civil
- La mairie (Plan).
Heures d’ouverture | ||
|---|---|---|
| Lundi | ||
| Mardi | 9h00 à 12h30 | 14h00 à 17h00 |
| Mercredi | 9h00 à 12h30 | |
| Jeudi | 14h00 à 18h00 | |
| Vendredi | Sur rendez-vous | |
| Site de la Mairie | ||
LISTE DES MAIRES DE SAINT-SULPICE-DE-COGNAC
| François Justin LACAMP curé et membre du conseil général | 1793 |
| Pierre ANGEVIN (officier public) St-Sulpice (15-12-1753 ) – St-Sulpice (11-12-1810) Jean POIRAULT (officier public) | 1794 – 1795 |
| Pierre ANGEVIN (officier public) St-Sulpice (15-12-1753 ) – St-Sulpice (11-12-1810) François Justin LACAMP curé et membre du conseil général | 1796 – 1797 |
| Jean BERGERON (adjoint municipal) Merpins (20-04-1766) – St-Sulpice (15-12-1841) François Justin LACAMP curé et membre du conseil général | 1798 |
| Jean ANGEVIN (adjoint municipal) St-Sulpice (5-10-1768) – St-Sulpice (7-10-1850) | 1799 – 04.1800 |
| Jean ANGEVIN St-Sulpice (5-10-1768) – St-Sulpice (7-10-1850) | 04.1800 |
| Henry PHELIPOT St-Sulpice (30-04-1746) – St-Sulpice (8-04-1810) | 06.1800 – 02.1810 |
| Jean ANGEVIN (adjoint) St-Sulpice (5-10-1768) – St-Sulpice (7-10-1850) | 02.1810 – 04.1810 |
| Pierre GRATREAU St-Sulpice (19-11-1751) – St-Sulpice (17-01-1827) | 05.1810 – 08.1821 |
| Jean ANGEVIN St-Sulpice (5-10-1768) – St-Sulpice (7-10-1850) | 09.1821 – 12.1831 |
| Jean BERGERON Chérac (2-01-1791) – St-Sulpice (6-06-1869) | 12.1831 – 07.1843 |
| Louis SEBILLAUD St-Trojan (16-01-1812) – St-Sulpice (28-11-1882) | 07.1843 – 12.1846 |
| Pierre-Henri RIGAULT | 12.1846 – 05.1847 |
| François CHARPENTIER Chérac (20 avril 1801) – | 05.1847 – 03.1848 |
| Louis SEBILLAUD St-Trojan (16-01-1812) – St-Sulpice (28-11-1882) | 03.1848 – 12.1851 |
| Sylvain GRATREAU Boutiers (18-02-1813) – St-Sulpice (25-11-1873) | 12.1851 – 08.1860 |
| Jean-Louis BOULANGER St-André (11-08-1810) – St-Sulpice (10-06-1873) | 08.1860 – 05.1861 |
| Michel Victor ANGEVIN St-Sulpice (17 novembre 1793) – | 06.1861 – 1864 |
| Jules Ambroise PHELIPOT St-Sulpice (12-04-1818) – St-Sulpice (1-11-1875) | 1865 – 02.1869 |
| Pierre JOUBERT Burie ( vers 1829 ) – St-Sulpice (26-07-1881) | 03.1869 – 06.1871 |
| Pierre PERODEAU St-Sulpice (29-07-1843) – St-Sulpice (21-05-1899) | 07.1871 – 10.1876 |
| Jean-Baptiste ANGEVAIN St-Sulpice (7-03-1828) – St-Sulpice (2-11-1891) | 10.1876 – 01.1881 |
| Pierre PÉRODEAU St-Sulpice (29-07-1843) – St-Sulpice (21-05-1899) | 04.1881 – 05.1884 |
| Jean Eugène TAPON Villars-les-Bois (2-11-1839) – St-Sulpice (17-02-1914) | 05.1884 – 05.1912 |
| Lucien François BERGERON St-Sulpice (9-03-1866) – St-Sulpice (1-01-1925) | 05.1912 – 1919 |
| Isidore BOLLEAU Courcerac (3-11-1857) – Saint-Sulpice (26-08-1923) | 1919 – 05.1923 |
| Désiré PAIN (adjoint) St-Sulpice (5-10-1865) – St-Sulpice (18-05-1945) | 05.1923 – 10.1923 |
| Désiré PAIN St-Sulpice (5-10-1865) – St-Sulpice (18-05-1945) | 11.1923 – 05.1925 |
| Toussain NAUDIN Chassiecq (31 octobre 1885) – | 06.1925 – 09.1928 |
| Paul JOUBERT St-Sulpice (8 mars 1875) – | 12.1928 – 1945 |
| Toussain NAUDIN Chassiecq (31 octobre 1885) – | 1945 – 1947 |
| Marcel RAFFAUD St-Sulpice (15 septembre 1891) – | 1947 – 1953 |
| Maurice MATARD | 1953 – 1977 |
| Georges PORTET | 1977 – 1995 |
| Jean ANGIBAUD | 1995 – 2001 |
| Bernard FICHET St-Sulpice (28-02-1945) – St-Sulpice (5-01-2025) | 2001 – 2007 |
| Jacques NAUDIN | 2007 – 2014 |
| Dominique SOUCHAUD | 2014 – 2021 |
| Jean-Luc MEUNIER | 2021 – 2023 |
| Cherves-Richemont et Saint-Sulpice-de-Cognac ont fusionné en 2024 pour devenir Val-de-Cognac | |
| Origine « Archives de la Charente », cote 4 PER, 3 E 389 | |
- Le monument aux morts (Plan).
En 1921, réception définitive d’un monument aux morts commémorant la guerre de 1914, 1918, fait par les établissements Boulineaud de cognac.
| Victimes de la Guerre 1914-1918 | ||
|
ANTIER R. ANTOINE A. ANTOINE O. AURY P. BACHELIER L. BACHELIER M. BARON M. BELLAMY A. BELLAMY P. BERNARD A. BERTAUD E. BONNAVENTURE D. BONNAVENTURE R. BONNEUIL E. BRANDET K. BRUNET J. CACAUD A. CHAIGNE L. CHALIFOUR A. CHALIFOUR P. CHAMBAUD J. CHAMPION E. CHARRIER A. |
CHAUSSONNEAU M. COMPAGNON F. COMPAGNON G. COMPAGNON O. CORNET A. CORNET G. CORNET F. COUTANT R. DARAGON O. DUBOIS P. DURET A. DUSSAUD A. EMERY A. FOURNIER R. FOURRIER E. GALLARD G. GERGAUD A. GERGAUD H. GOY R. GOURÇON A. GOURÇON R. JOUSSEAUME A. JOUSSEAUME C. |
LAFOND A. MÉCHAIN E. MERZEREAU A. MOREAU E. MORISSE E. NADAUD H. NAVARRE A. NOIZET F. PAIN F. PÉRODEAU A. POMMIER E. PRANZAC F. PRANZAC G. REUTIN A. RIPOCHE A. ROUMEAU H. SEGUY J. SIMONNEAU M. TEXIER G. VARANCEAU A. CHALIFOUR R. MOYET R. |
| Victimes de la Guerre 1939-1945 | ||
|
BACHELIER M. DARAGON R. |
JOUSSEAUME G. NAULIN R. |
TOURNAT R. |
| Victimes de la Guerre AFN-Algérie (54-62) | ||
|
Outre-Mer AROUSSEAU C. FAURE R. |
||
- Cimetière (Plan).
Cimetière construit par Pierre Monerat, entrepreneur à Salles-d’Angles, sur devis de Védrenne, architecte à Cognac. La réception définitive des travaux à eu lieu en 1882.
Croix de Cimetière.
- Le presbytère actuellement la mairie (Plan).



Le bâtiment comprend trois niveaux. Rez-de-chaussée et premier étage sont éclairés par de grandes baies couvertes en arc segmentaire, et l’étage à surcroît par des oculi ovales. La porte est cantonnée de deux pilastres nus amortis par des chapiteaux ioniques supportant un entablement droit mouluré. On y lit la date de 1766. La clé de la plate-bande est ornée d’une tête. L’intérieur conserve une fontaine ornée d’une tête entre deux rameaux. La niche au-dessus, couverte en anse de panier, est cantonnée de deux pilastres et surmontée d’un fronton triangulaire interrompu par une coquille Saint-Jacques.
- Ecole de Filles (Plan).
En 1880, devis de l’architecte Jacques Gioux de cognac et travaux par l’entrepreneur Charles Brissaud de cognac ; en 1883, réception définitive des travaux et règlement des honoraires dus à Louis Aunis, architecte de cognac, pour la surveillance des travaux.
- Ancienne école mixte (Plan).
En 1894, devis par l’architecte Albert Cochot d’Angoulême, adjudication des travaux à Simon brunet, entrepreneur à Grandjean (Charente-Maritime) ; en 1896, réception définitive des travaux.
- Logis daté 1808 (Plan).
- Le château de Coulonges (Plan).
Coulonges est mentionné comme fief au XVIe siècle ; sur le cadastre de 1822, les bâtiments sont très différents de ceux relevés sur le cadastre de 1983 ; le château a pu être remanié dans la 2e moitié du XIXe siècle.
- Le moulin de Coulonges (Plan).
- La ferme de ‘Chez Pommier’ (Plan).
- Plusieurs logis sont anciens, comme le logis du Plessis dont il reste le passage couvert du XVIe siècle et qui a été reconstruit au XIXe siècle (Plan).
- Bel Endroit (Plan) est situé le long de la voie romaine, le Chemin chaussé. Les seigneurs de Bel-Endroit sont attestés dès 1570 et l’édifice comporte une tour d’escalier polygonale en pierre de taille daté du XVIIe siècle.
- De la ferme de la Motte (Plan) il reste une porte remarquable après des remaniements au XIXe siècle. La ferme de la Plante a conservé un portail du XVIIIe siècle (Plan).
- La ferme de la Motte (Plan).
- La ferme de la Plante (Plan).
- Le moulin de Chez Gautier (Plan).
- Logis daté 1783 (Plan).
La date ‘1783’ est inscrite sur la porte du logis.
- La stèle commémorative sur le pont de Saint-Sulpice-de-Cognac (Plan).
DESCRIPTION
L’obélisque a été reposée à sa place initiale sur le parapet du pont. La pyramide a été inscrite au titre des monuments historiques le 24 mai 1965.
HISTORIQUE
La pyramide élevée sur le pont de Saint-Sulpice commémore le rassemblement des troupes protestantes après la bataille de Jarnac. C’est le lieu que donne Gaspard II de Coligny à la cavalerie protestante pour se regrouper et organiser la retraite vers Saint-Jean-d’Angély.
C’est aussi le lieu où en en 1651, pendant la Fronde, Molleville, le maréchal de camp de l’armée d’Henri de Lorraine-Harcourt, déconfit les avant postes du prince de Condé.
Ce monument a été érigé au XVIIIe siècle. Plusieurs fois percuté par des camions il est resté un certain temps déposé puis a été remis en place après que la déviation soit ouverte.
- Le lavoir de Chez Landais (Plan).
Lavoir de forme trapézoïdale, deux margelles inclinées, alimenté par le ruisseau, Le Landais, bien fleuri. À proximité, un timbre plein de fleurs.
- Le lavoir des Sept Fonts (Plan).
Un magnifique lavoir couvert, dans un joli cadre arboré et fleuri. Alimenté par une immense fontaine, grand bassin, deux margelles en pierre d’origine. Toit à trois pans inclinés et ouvert au milieu, recouvert de tuiles rondes, soutenu par huit piliers de bois. On y accède par un petit escalier.
- Le lavoir de Labrousse (Plan).
Bassin rectangulaire, alimenté par une fontaine, deux margelles en pierre. A été nettoyé en 2005 par les élèves d’une école : lire l’inscription gravée sur une pierre.
- Le lavoir de Saint Martin (Plan).
Lavoir en bon état, alimenté par une fontaine, au pied de grands saules. Long bassin rectangulaire, deux longues margelles en grosses pierres. Des restes de piliers laissent penser qu’il était couvert autrefois.
- Le lavoir du Peuyon (Plan).
Alimenté par une fontaine. À côté existait un rouissoir. Le chemin est actuellement inaccessible. Autrefois, les hommes remontaient le linge lavé dans des charrettes.
- Le lavoir du Plessis (Plan).
Situé en face d’une grande maison bourgeoise, il possède une margelle inclinée. Des restes de pierres à laver. Il est alimenté par l’eau venant d’une source située dans le parc du château.
- Le lavoir du Pont Saint-Sulpice (Plan).
Au pied du pont un lavoir rectangulaire non couvert avec 2 margelles en pierres précédemment recouvertes de béton. Actuellement sans eau et encombré de boue il était autrefois alimenté par une fontaine située de l’autre côté du chemin.
- Les deux puits de chez Jouannais et de chez Millet (Plan) sont répertoriés sur la base Mérimée, ainsi qu’un four à pain et de nombreuses maisons du XVIIIe siècle.
- Le puits de Saint-Martin (Plan).
- Le Travail situé devant l’église, permettait de ferrer les bœufs et de soigner les gros animaux (Plan).
Jusqu’à l’arrivée des tracteurs dans les années 1950, on ferrait les boeufs (et les chevaux) pour les protéger d’une usure trop forte de la corne de leurs sabots et pour prévenir et soigner les affections des animaux de trait. Ce travail à ferrer les boeufs date des années 1900, il a été installé dans la forge créée en 1928 par Marcel Nadaud, l’arrière-grand-père d’Alain Nadaud, puis utilisé ensuite par son grand-père Gaston et son père Jean dans cette famille de forgeron maréchal-ferrant sur quatre générations qui l’a donné à la commune. Beaucoup d’habitants se souviennent encore de l’avoir vu en pleine utilisation.
- L’ancienne gare (Plan).



- Le pont du chemin de fer a connu la voie de chemin de fer local. Il permet aux randonneurs d’aller de Saint-Sulpice à Cherves (Plan).
- L’ancienne poste (Plan).
- Symposium ‘HOMME & FEMME » (Plan).
Année : 2007
HOMME & FEMME
Valentina DUSAVTSKAYA (Russie)
- Symposium ‘X » (Plan).

10ème Symposium International de Sculpture
Contemporaine sur MARBRE
Thème de la biennale 2016 : « LA SYMBOLIQUE DU 10 »
X : 170x80x80 cm
Roland HÖFT (Allemagne)
Mon projet « X » repose sur la connexion interactive entre des lignes et des nœuds.
Je joue avec le chiffre romain 10-X pour se fondre dans une forme intrigante de lignes et de nœuds. Dix, chiffre triangulaire, somme des trois premiers prismes, base du système décimal, ce qui nous ramène aux dix doigts humains.
Chaque siècle et chaque religion se l’est approprié car il est le nombre du paradis, du monde et de la création universelle, parfois caché, toujours présent.
Ma sculpture X représente : la naissance, la vie inconnue et la certitude de la fin. Encore et encore… Alors tournez autour de ma sculpture et essayez de résoudre l’intrigue.
Notes et références
Le livre : ‘Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente’
La Pyramide sur le pont de Saint-Sulpice-de-Cognac
Wikipedia Saint-Sulpice-de-Cognac
















































