Réparsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Réparsacais et les Réparsacaises.
Localisation
Réparsac est une commune de l’ouest du département de la Charente située à 7 km au nord-ouest de Jarnac, à 11 km au nord-est de Cognac et 32 km à l’ouest d’Angoulême.
C’est une commune rurale située en Fins Bois, cru classé du vignoble d’appellation cognac.
Le bourg de Réparsac est aussi à 14 km à l’ouest de Rouillac.
Le bourg de Réparsac est traversé par deux départementales, la D 22 et la D 158. La D 15 de Cognac à Rouillac par Sigogne passe au sud de la commune, à Nercillac. La N 141, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême et Saintes, passe à 7 km au sud de la commune, sur l’autre rive de la Charente et relie Jarnac et Cognac.
La gare la plus proche est celle de Cognac ou celle de gare de Jarnac, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
L’habitat est très dispersé avec de nombreux hameaux, dont les plus importants sont la Flaudrie, la Vennerie, la Vallade, la Roche Croisat.
LES HAMEAUX DE RÉPARSAC | |
---|---|
La Flaudrie La Roche Croizat La Vallade La Vennerie Les Chaumes | Les Grandes Versennes Machet Olivet Sainte Marie Villefagnouse |
Histoire
Un ensemble de fossés circulaires protohistoriques a été trouvé aux Brousses.
L’ancienne voie romaine d’Agrippa, de Saintes à Lyon, fait la limite de commune avec Houlette au nord et passe dans la forêt de Jarnac.
Un cimetière médiéval de 300 à 400 tombes a été détruit lors de l’exploitation d’une carrière de sable.
Au bourg était un ancien logis qui avait appartenu à la famille de Montalembert.
Au début du XXe siècle, l’industrie était représentée par un moulin mû par la Soloire.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église paroissiale Saint-Pierre (Plan) est une ancienne vicairie perpétuelle de l’ancien diocèse de Saintes qui était unie au prieuré de Montour, lequel se trouvait sur son territoire. L’église date des XIIe et XIIIe siècles ; elle a été réparée en 1720, restaurée en 1742, puis en 1893. Elle est à plan allongé avec un seul vaisseau, en pierre de taille en voûte d’ogives et voûte en berceau. Il y a des sculptures de fleur de lys au niveau de la clef de voûte du chœur et d’atlantes aux culots à la retombée de la voûte du chœur. Le toit est à longs pans, à pignon découvert avec une couverture de tuiles. Il y a un escalier en vis sans jour.
L’intérieur



























Réparsac, dont les origines remontent aux premiers siècles de l’ère chrétienne, est bordée par une région boisée qui offre d’agréables promenades en sous-bois. La Soloire et le Tourtrat, petits cours d’eau, amènent une fraîcheur agréable durant l’été.
Située dans une région du Jarnacais qui annonce que l’on quitte peu à peu les terres dites de vignobles pour entrer dans l’ouest maritime avec ses bois et ses prairies, la commune a une origine très ancienne, remontant probablement à l’occupation romaine.
Sur la place du village, l’église Saint Pierre apporte sa note de lumière.
Sa façade et sa nef, récemment restaurées découvrent un ensemble de pierres de petit appareil. Que l’on ne s’y trompe pas, il s’agit là d’une marque d’ancienneté, car les premières romanes, en effet, ne furent pas construites dans ces pierres bien taillées et de fortes proportions qui permirent à ceux qui les utilisaient de s’adonner par la sculpture, à toutes les sources de leur imagination.
Cette église que l’on date du XIe siècle a fait partie, comme sa voisine de Houlette de ces sanctuaires à la fois lieu de prière et d’asile. Son clocher massif, tour carrée, n’as pas du seulement servir à répandre le son des cloches vers le voisinage, mais a aussi du être utilisé comme un véritable donjon. De la construction d’origine, si l’on suppose que l’édifice a subi des dégradations lors des troubles qui ont secoué la région au moment de la réforme, subsistent au départ des nervures de la voûte du choeur, deux sculptures représentant des têtes humaines.
Les anciennes rues du bourg dans le voisinage de l’église recèlent quelques uns de ces porches dont la région est si riche. Eux aussi méritent une observation attentive tant ils sont les traces d’une ancienne opulence. La première moitié du XIXe siècle a coïncidé avec un grand essor de la production du cognac qui sera arrêtée par l’apparition du phylloxéra. On suppose qu’enrichis par le négoce, les propriétaires ont rivalisé dans l’ornementation de leur maison en faisant construire ces porches qui font de nos jours, l’admiration du touriste qui visite notre région.
Patrimoine civil
- La Mairie (Plan).
Heures d’ouverture | ||
---|---|---|
Lundi | 9h00 à 13h00 | |
Mardi | 9h00 à 13h00 | 14h00 à 18h00 |
Mercredi | 14h00 à 18h00 | |
Jeudi | 9h00 à 13h00 | 14h00 à 19h00 |
Vendredi | 9h00 à 13h00 | |
Samedi | 9h00 à 12h00 le premier samedi du mois | |
Site Web : http://www.reparsac.fr |
Ancienne Mairie (Plan).
Le devis des travaux, établi par l’architecte Raymond, de Jarnac, date de 1861. Salle et camus de Réparsac sont adjudicataires en 1863. Le procès-verbal de réception définitive des travaux à lieu en 1865. En 1893, nouvelle tranche de travaux, comprenant la construction de deux salles de classe. L’architecte est Benjamin Verdault de Jarnac et les entrepreneurs Louis Dazat et Auguste Besson de Ruelle et de Saint-Laurent. Les travaux sont terminés en 1895.
- Le monument aux morts (Plan) est surmonté d’un coq gaulois.
Le monument commémoratif de la guerre de 1914-1918 a été commandé, par la commune, à G. Gourdon, entrepreneur de marbrerie à Paris, pour la somme de 3400 francs. Le procès-verbal de réception définitive des travaux date du 12 juin 1923.
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
ALLAFORT Pierre BRUN Octave Pierre CHAVAGNE Jean Joseph COUTIN Alfred GRANDEAU Gaston |
GUITRAUD Maxime MORAUD Auguste OLIVIER Odile Jacques PETITEAU Daniel MERCIER Gabriel |
- Cimetière (Plan).
L’adjudication des travaux de construction des murs de clôture du nouveau cimetière est attribuée à Cormaud, entrepreneur, le 18 janvier 1857.
Croix de Cimetière.
La croix de cimetière date vraisemblablement de la création du nouveau cimetière, vers 1857.
- La Roche-Croizat (Plan).
Le domaine de La Roche Croizat appartenait au seigneur de Jarnac. En 1711, le logis est habité par François de Mesnoire, sieur de la Nauze. En 1775, le comte de Jarnac fait don de l’usufruit du domaine de la Roche Croizat à François le Loir, sieur de Lépine, son intendant. Suite à l’émigration de Charles Rosalie de Rohan Chabot, comte de Jarnac, la Roche Croizat est vendue et adjugée le 17 pluviôse an II (février 1794), à Pierre Boreau, agriculteur, demeurant à Cognac, pour 35 000 livres. Les bâtiments ont entièrement été reconstruits au XIXe siècle.
- Les PTT (Plan).
Les travaux sont confiés, en 1910, à A. Lestrade jeune, entrepreneur à Orlut (commune de Cherves) sur un devis de Ballet, architecte à Cognac. Le procès-verbal de réception définitive date de 1911.
- La fromagerie (Plan).
Laiterie privée créée vers 1930 par Vezien, devient laiterie-fromagerie ; vendue en 1970 au groupe Bongrain et transformée et agrandie en fromagerie industrielle.
La SAS Grand’Ouche, une importante unité de fabrication de fromages emploie environ 200 personnes pour la fabrication de divers produits laitiers dont certains portent les marques commerciales Tartare et Chavroux.
- Le puits à côté de la mairie (Plan).
- Le presbytère (Plan).
Cette ancienne résidence des curés de Réparsac existe toujours, mais elle a été très remaniée. Une vue, prise vers 1900, nous montre une bâtisse du XVIIIe siècle à un seul étage avec des ouvertures à linteaux surbaissés. Adossée, par l’une de ses extrémités, au chevet de l’église de Réparsac, cette construction était dotée d’un pavillon bas au nord. La « maison presbitérale » est vendue le 12 thermidor an IV (30 juillet 1796), comme bien national, à Jacques Philippe Cauroy, agriculteur à Jarnac. Elle comprenait alors « trois chambres et un cabinet au rez-de-chaussée qui ouvrent au levant, et un corridor qui sépare le cabinet, ayant cinquante pieds de façade… grenier au-dessus des chambres, cave au-dessous de la pièce appelée salon, trois autres pièces derrière du côté du couchant savoir une chambre, une cuisine et une buanderie…«
Notes et références
Le livre : ‘Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente’ p 571.
Wikipédia Réparsac
reparsac