Neuvicq-le-Château est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Neuvicquois ou les Neuvicquais et les Neuvicquoises ou les Neuvicquaises.
Hameaux et lieux-dits
LES HAMEAUX DE NEUVICQ-LE-CHÂTEAU | |
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L’Ancienne Gare La Baraterie La Foye La Gâtine La Maison Neuve La Revêtizon | Le Château Les Brousses Les Suberlures Puycerteaux Puygard Bas Puygard Haut |
Histoire
L’état des paroisses de 1686 nous informe que le marquis de Montespan est à présent le seigneur de cette paroisse de 123 feux dont la terre ne produit que peu de grains et de vin.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église Saint-Martin (Plan) reconstruite au XVe siècle sur les ruines d’une église romane datant du XIIe siècle, a conservé des parties anciennes sur sa façade.
L’intérieur








































De style roman, l’église St Martin est datée du XIIe siècle. Seuls subsistent de cette période le portail voûté et la nef dont on voit encore le départ de la voûte en pierre. Comme le château qui fut détruit au cours de la guerre de Cent Ans, elle fut sans doute touchée en 1373 lors de la reconquête de la Saintonge par le Roi de France. Au XVe siècle, elle subit d’importants travaux de rénovation. Le choeur et le clocher furent détruits en 1569 lors des guerres de religion.
Sa façade a conservé des parties anciennes. Elle se termine par un pignon arasé et comprend un portail à trois voussures en plein cintre à claveaux nus, dont la seule décoration consiste en un cordon formé de pointes de diamant.
Les piédroits sont ornés chacun, de trois colonnes, mais leurs chapiteaux ne sont qu’à peine ébauchés.
Au-dessus, une corniche, à double rangée de modillons peu travaillés, est coupée en son milieu par une fenêtre en tiers-point d’un tracé hésitant. Le clocher-carré, vaste et massif, est percé sur chacune de ses faces de deux fenêtres en plein cintre sans ornement.
L’intérieur forme une croix latine. La nef petite et basse, plafonnée, montre encore dans ses angles des départs de nervures gothiques. Une large arcade en tiers-point sépare la nef du carré du clocher voûté en ogive avec formerets et liernes.
Deux baies semblables donnent accès à des chapelles formant transept et voûtées pareillement en ogive. Une fenêtre à un meneau éclaire le bras sur du transept.
L’abside carrée reçoit la lumière d’une fenêtre axiale à cintre brisé et d’une autre semblable perçant le mur droit.
Seul un tronçon de colonnes qui a conservé un chapiteau peu décoré appelle à l’intérieur l’origine romane de cette église.
A découvrir :
1. La chapelle seigneuriale décorée d’une frise peinte au XIXe siècle représentant des anges.
2. Le clocher qui s’appuie sur quatre grands arcs gothiques dont les croisées d’ogives reposent sur des culots ornés de petits animaux.
3. Les trois voussures du portail d’entrée sont entourées d’une archivolte à pointe de diamants et reposent sur des colonnes aux chapiteaux ornés de feuillages.
Patrimoine civil
Le château de Neuvicq et la mairie (Plan).
Datant du XVe siècle, le château est propriété de la commune depuis 1904. La mairie de Neuvicq y est aujourd’hui installée. Il a été classé monument historique le 14 septembre 1912.





Heures d’ouverture de la Mairie | ||
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Lundi | 14h00 à 18h00 | |
Mercredi | 9h00 à 12h00 | |
Jeudi | 13h30 à 16h30 | |
Vendredi | 9h00 à 12h00 | 15h00 à 18h00 |
Informations sur la Mairie |
Ce château de la fin du XVe siècle, de style gothique flamboyant, a été modifié au XVIIe siècle avec l’ajout d’un pavillon qui englobe la tour d’origine. L’influence italienne est très présente à l’extérieur dans les détails architecturaux : décoration des meneaux, des pinacles et de la porte d’entrée du château. Cette architecture se retrouve à Crazannes (17).
En partie détruit au milieu du XIXe siècle, le passage-pont qui reliait la grosse tour (abritant la chapelle et la prison) et le grand corps de logis, était décoré par de magnifiques sculptures représentant les sept péchés capitaux. Il ne nous en reste malheureusement qu’un seul : la luxure représentée par les personnages d’Héloïse et Abélard. La présence de St-Roch, représente avec son chien, était voué à protéger le château et les Neuvicqois des maladies et en particulier de la peste.
A l’intérieur, un remarquable escalier en pierre, permet d’accéder aux étages. Le 1er étage est utilisé pour des expositions de peinture et d’artisanat d’art durant la saison d’été. Le 2e abrite une maquette de château fort à usage pédagogique composée de 33000 petites pierres de taille.
- Le monument aux morts (Plan).
Monument commémoratif de la guerre de 1914, 1918.
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
ARNON Valentin soldat BAILLARGEON Henri soldat BOUDOIRON Emile soldat BROSSARD Jean soldat BROTIER Louis soldat DRILLAUD Edouard soldat DUBOIS Albert soldat FEVRIER Albert soldat |
GASCHET Gaston soldat GASCHET Marc soldat GIRARD Abel soldat GOGINEAU Samuel s/Lieutenant GUINOT Marcelin soldat MALLEMANCHE Roger soldat PEILLARD Jean caporal VEILLON Edmond soldat |
Victimes de la Guerre AFN-Algérie (54-62) | |
LUBIN Jacky brigadier – 1961 | |
- Cimetière (Plan).
photo à effectuer
Croix de Cimetière.
- L’if séculaire de l’église (Plan).
Cet if exceptionnel possède une circonférence d’environ 6 m et est âgé de plusieurs centaines d’années. Il se trouvait dans l’ancien cimetière du village.
Un arbre sacré
L’if était déjà sacré pour les Celtes, symbole à la fois de mort et d’immortalité. Les Celtes frottaient les pointes des flèches aux feuilles toxiques de l’if pour aggraver les blessures. Son bois était utilisé pour le bâton des druides. Les premiers Chrétiens voulurent abattre ces arbres, considérés comme des dieux païens. Mais l’attachement des populations à cet arbre était si fort qu’ils durent souvent renoncer, et les premières églises furent même souvent construites à proximité des ifs.
Au IXe siècle, les Vikings envahirent l’ouest de la France. Ce peuple scandinave vénéraient les arbres, et notamment l’if auquel il confiait la garde des morts. A partir de cette époque, l’Eglise installera ses cimetières à l’ombre des ifs. Considérés comme toxiques pour le bétail, ils obligeaient les propriétaires à écarter leurs animaux du lieu sacré. L’arbre avait aussi la réputation d’éloigner les bêtes sauvages susceptibles de déterrer les cadavres.
La Guerre de Cent Ans (1337 – 1453) provoqua la destruction de nombreux ifs, destinés à la confection des arcs et arbalètes. Un Edit de Charles VII, Roi de France de 1422 à 1461, ordonna la plantation des ifs dans les cimetières.
- Le pigeonnier (Plan).
- La porte Fache (Plan).
Notes et références