Nercillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Nercillacais et les Nercillacaises.
Localisation
Nercillac est une commune de l’ouest du département de la Charente située à 6,5 km au nord-est de Cognac et la même distance au nord-ouest de Jarnac, le chef-lieu de son canton. Nercillac est aussi 16 km au sud-ouest de Rouillac et 32 km à l’ouest d’Angoulême.
Nercillac est traversé par la D 15 et la D 156 qui avec les D 158 et D 159 forment six routes qui partent du bourg. La D 15 vers le sud-ouest permet de rejoindre Cognac et la RN 141 entre Angoulême et Saintes. Vers l’est, la D 15 va en direction de Rouillac par Sigogne. La D 156 vers l’est permet de rejoindre Jarnac.
La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
L’habitat est très dispersé avec de nombreux hameaux, dont les plus importants sont le Ballet, le Petit Frouin, chez Frouin, les Egauds, les Varennes, le Terrier Pichon, la Loge, le Tignoux, Montour, la Pichonnerie, le Terrier Rullot, les Brandes, la Chagnaie, Varaize, Batte Chèvre, La Glacière, la Groie, chez Normand, Chante-Grolle, …
Histoire
Près de Varaize, au bord de la Soloire un site de regulae et de tessons de céramique signe une activité de poterie gallo-romaine.
Le prieuré de Clunisiens Notre-Dame situé à Montour a été fondé au XIe siècle par les seigneurs de Cognac et remanié au XVe siècle. Il a fait l’objet de pèlerinages à certaines époques de l’année jusqu’à la Révolution, date à laquelle il a été vendu à un particulier. Il a été détruit au début du XXe siècle<.
La seigneurie de Nercillac a longtemps appartenu à la famille de Chièvres. Au milieu du XVIIe siècle, cette terre passa à la famille de Saint-Marsault, puis par mariage, à Gaspard Pandin, seigneur de Romefort et du Treuil, qui réunit aussi la seigneurie de Tignoux.
Les seigneurs de Nercillac habitaient le logis de Tignoux. Le comte de Nercillac, Louis-Pharamond Pandin, émigra puis revint à Paris sous la Restauration. Un de ses descendants, Ernest Pandin, comte de Nercillac, fut sous-préfet de Cognac de 1862 à 1867.
Au début du XXe siècle, la commune comptait des carrières d’argile réfractaire.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église Saint Germain (Plan) est une ancienne vicairie perpétuelle du diocèse de Saintes, unie à l’abbaye de Bassac. L’église était commune à la paroisse et au prieuré du lieu, fondé au XIe siècle. C’était un long rectangle très endommagé par les protestants, faiblement réparé, même en 1850, mais beaucoup mieux de 1878 à 1890, époque où des voûtes en briques ont été montées, ainsi qu’une chapelle latérale et une tribune à l’ouest.
Presbytère : La tradition orale veut que la salle voûtée de l’étage de soubassement en berceau éclairé par un triplet soit une grange dîmière qui pourrait dater du XIIe siècle. Elle est surmontée du presbytère qui fut, selon Nanglard, rebâti vers 1685. Réparations en 1864 par l’architecte Raymond. Façade reconstruite par l’architecte Bruneteau et l’entrepreneur Jean _Geneuvre des Métairies
L’extérieur







De paisibles écrans de verdure bordent le cours de la « Soloire » jusqu’au pied de l’église qui domine la commune. Nercillac est devenue, grâce à la richesse du sol et au savoir faire des pépiniéristes. La capitale du plant de vigne.
Saint Germain de Nercillac avec sa façade saintongeaise dénuée de sculptures et avec deux ouvertures aveugles dans le fronton donnerait une impression d’austérité si l’on ne prenait pas la peine de gravir le raidillon qui conduit à son portail pour visiter l’intérieur.
Construite sur un plan unique, la nef a trois travées et la voûte a été refaite en 1877. Comme beaucoup d’autres églises de la région, les dégradations ont nécessité la reconstruction de ces parties du vaisseau qui menaçaient ruines ou bien s’écroulaient comme à Ste Sévère. La nef a conservé ses colonnes romanes d’origine. Les chapiteaux sont sculptés de festons. Le clocher a été construit sur la fausse croisée de transept. Il est de forme carrée avec un toit à quatre pans.






































A l’intérieur, la voûte est de forme octogonale sur trompe. Les quatre piliers qui la soutiennent sont d’une belle facture; demi colonne engagée dans des sections carrées et chapiteaux différemment ornés. Le premier à droite, porte une coquille de Saint Jacques. Celui de gauche, des petites feuilles lobées. On remarque sur les autres, un personnage entre deux animaux dressés sur leurs pattes arrière ou encore des entrelacs. Le choeur a subi moins de transformations. Son ouverture dans le chevet est dans la forme d’arc brisé qu’utilisaient parfois les bâtisseurs du roman.
C’est de l’extérieur qu’on remarquera la pureté de son encadrement. Il a été aménagé sous l’ancien presbytère et, communiquant avec la nef, ce qui devait être un cellier et qui est devenu une chapelle aux allures de crypte.
Si en descendant la petite rue de l’église, on a envie de flâner, on peut retrouver la Soloire. A moins que l’on aille, au hasard des rues du village, découvrir l’un de ces porches si significatifs de notre région.
- La chapelle de Montour (Plan).
L’autel de l’église de Houlette est celui qui était dans la chapelle de Montour (commune de Nercillac).
Cette chapelle dédiée à notre-dame de pitié ou notre-dame des sept douleurs, maintenant détruite, faisait partie du prieuré notre-dame de Montour fondé au XIe siècle par les seigneurs de Cognac. Il était placé sous la règle de l’ordre de Cluny. La fin du XVIe siècle.
Les prieurs de Montour ont des noms connus dans notre région : plusieurs sont de la famille de l’Estang (de Rulle à Sigogne) dont le blason figurait sur la clé de voûte, plusieurs sont de la famille des Chabot et Rohan-Chabot (comte de Jarnac).
Le prieuré fut vendu en 1791 comme bien national à un propriétaire privé.
En 1975, le curé de Houlette, l’abbé Germanaud, découvrit une pierre d’autel ayant appartenu à la chapelle de Montour de la commune de Nercillac. La famille qui la détenait lui en fit don et c’est cette pierre qui est devenue l’autel de l’église de Houlette.
Seul de cette chapelle reste à ce jour l’autel .
- La Croix Mougne (Plan).
Patrimoine civil
- La mairie (Plan).
Heures d’ouverture | ||
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Lundi | 9h00 à 12h00 | |
Mardi | 14h00 à 17h00 | |
Mercredi | 9h00 à 12h00 | |
Jeudi | 9h00 à 12h00 | |
Vendredi | 14h00 à 17h00 | |
Site de la Mairie |
- L’ancienne mairie (Plan).
Les projets de construction datent du 23 février 1893 et sont signés Hector Laboisne, les mandats de paiement sont établis en 1899, respectivement pour le même Hector Laboisne, architecte à Angoulême, et François Roy, entrepreneur à Jarnac.



- Le monument aux morts (Plan).
Le procès-verbal de réception définitive des travaux date du 10 juillet 1922. Le projet est de Jean Chalard, architecte à Cognac.
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
OLLIVIER Isidore FAUGERAS Philippe LAUMONE Corentin PAPON René LAUMONE Michel RAGOT Alphonse BUJON Paul LONGUETAUD Alexis JOUBERT Étienne PIERRE Camille GADIT Jean BEAUMON Abel BUSSAC Maurice JOYEUX Georges |
FRICHOU Pierre SAVARI Augustin SAVARI Charles LONCEVILLE Jean CHARRIER Émile DUMAINE Léonce CALLUAUD Eugène DEVEDEIX Daniel MICHENEAU Maurice LEGROS André PIERRE René CHARDONNIER Armand BERTRAND Isidore MESTREAU Albert |
Victimes de la Guerre 1939-1945 | |
DAVID Louis | PRIOUZEAU Guy |
Victimes de la Guerre AFN-Algérie (54-62) | |
LONGUETEAU André | SENRAIN Henri |
- Cimetière (Plan).
L’état de réception définitive des ouvrages exécutés par Lestrade aîné, entrepreneur à Boutiers, sur les plans de l’architecte Roy, date du 10 décembre 1897.
Croix de Cimetière.
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Le logis du Tillet (Plan) porte la date de 1733 mais a été très remanié. Il appartenait à la famille de Fé qualifiés de seigneur de Saint-Martin, de Nercillac et de La Laigne.
Le 28 octobre 1847 (sous Louis-Philippe) la commune de Nercillac représentée par son maire Victor Boraud et autorisée par ordonnance royale, achète le logis du Tillet (la partie gauche) moyennant la somme de 2500 F en vue d’y installer une école communale .
A partir de 1848 l’école fut donc installée au logis du Tillet .
Le logis abrita également la Mairie où se réunissaient les 12 conseillers municipaux .
Le logis du Tillet restera propriété de la commune, comme école (1891) et mairie et sera habité par les instituteurs jusqu’en 1900.
- Un moulin à Nercillac (Plan).
- Château de Nercillac (Plan)
Ce château a été une école primaire dans les années 50. Il est devenu privé depuis 1970.
- Le lavoir ‘La Soloire’ (Plan).
Bassin rectangulaire, deux margelles inclinées. Le lavoir est entouré de murs. Celui côté de la route devait servir d’égouttoir, avec son dessus arrondi. On descend vers le bassin par deux escaliers.
- Le lavoir rue Tignoux (Plan).
Il possède deux margelles à deux niveaux différents et deux largeurs différentes. Tout est en béton.
- Puits à Montour (Plan).
Route de Montour, 16200 Nercillac
Symposium ‘Cascade’ (Plan).
Julienne 2006
» CASCADE «
Julien BARON