Lignières-Sonneville

Lignières-Sonneville est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Lignières-Sonneville résulte de la fusion de Lignières et de Sonneville en 1845.

Ses habitants sont les Lignerois et les Ligneroises.

Localisation


Lignières-Sonneville est une commune de l’ouest du département de la Charente, située à 7 km au sud de Segonzac, chef-lieu de son ancien canton, et 28 km au sud-ouest d’Angoulême.

Lignières est aussi à 10 km au nord de Barbezieux, 10 km au nord-est d’Archiac, 11 km à l’ouest de Châteauneuf-sur-Charente, 19 km au sud-est de Cognac, 24 km de Jonzac, 28 km de Pons.

La D 699 d’Angoulême à Jonzac par Châteauneuf et Archiac traverse la commune d’est en ouest et dessert le bourg. La D 1 de Barbezieux à Segonzac traverse l’est de la commune du nord au sud4.

La gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

Hameaux et lieux-dits


Comme dans de nombreuses communes charentaises, Lignières-Sonneville possède un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes. Les principaux sont les Abels au sud et chez Piet au nord-est, les autres sont Maine Bois, chez Guillon, chez Ballet, Sonneville, Hauteneuve, le May, Lignières, etc.

Hameaux de Lignières-Sonneville
Hameaux de Lignières-Sonneville

LES HAMEAUX DE LIGNIÈRES-SONNEVILLE

Bedoux
Begout
Bellevue
Bois Barit
Bois des Brandes (élément naturel)
Bois Rond
Chadan
Chantecaille
Chez Ballet
Chez Barbut
Chez Barraud
Chez Gautreau
Chez Grimaud
Chez Guillon
Chez Huet
Chez Jonchère
Chez Lafont
Chez les Rois
Chez L’homme
Chez Meniquet
Chez Mesnard
Chez Montagne
Chez Perreau
Chez Piet
Chez Pinard
Chez Sardet
Daguet
Font Pinot
Hauteneuve
Hermelle
La Combe Daguet (ravin)
La Davorre
La Greppe
La Grosse Pierre
La Maison Brûlée
La Métairie
La Montée Blanche
La Rivière
La Vigne Blanche
Laugerie
Le Chaigne (Le Chêne)
Le Grand Sallet
Le Maine
Le Maine Apparent
Le Maine Chemin
Le Maine Geay
Le Maine Guerre
Le May
Le Petit Roc
Les Abels
Les Androux
Les Collinauds
Les Courrades
Les Grandes Versennes
Les Hauts Bonnaud
Les Rigaillauds
Les Rocs
Lignières
Maine Bois
Mardi Gras
Montchoisy
Montplaisir
Nâpres
Peu Sire
Rimonet
Saint Denis
Saint Palais
Sonneville

Histoire


Un fossé circulaire protohistorique a été trouvé aux Combes et un enclos rectangulaire Chez Piet.

Au Moyen Âge, la terre de Lignières était une des plus belles possessions de la famille d’Archiac, elle-même une des plus remarquables de la Saintonge.

En 1410, Pierre Borselle, écuyer, capitaine du château de Bouteville possède cette terre, qui passe par alliance en 1445 à Henri Poussard, chevalier, seigneur de Meursay. La famille Poussard possèdera Lignières jusqu’en 1719.

Au XVIe siècle, Charles Poussard était aussi seigneur de Saint-Brice, Saint-Trojan et autres lieux. Il fut gouverneur de Dieppe et vice-amiral des côtes de Normandie. Son fils, aussi nommé Charles, fut élevé comme enfant d’honneur de Jeanne d’Albret, reine de Navarre, et devint ensuite gentilhomme de la Chambre du Roi, Henri IV.

En 1719, Lignières passa à la famille de Plas jusqu’à la Révolution.

Les registres de l’état civil remontent à 1600.

Au début du xxe siècle, des foires mensuelles se tenaient encore au bourg de Lignières, chaque deuxième jeudi.

Sonneville formait une petite paroisse à part, érigée en commune en 1793, puis absorbée en 1845.

Lieux et monuments


Patrimoine religieux

 
  • L’église paroissiale Notre-Dame de Lignières (Plan) a été classée monument historique.
Eglise Notre-Dame (22 mai 2017)
Eglise Notre-Dame (22 mai 2017)

L’église Notre-Dame, qui dépendait de l’ancien diocèse de Saintes, a été bâtie au XIIe siècle puis largement remaniée à l’époque gothique. De l’édifice roman, subsistent le faux-carré couvert d’une coupole sur pendentifs, le clocher et quelques bas-reliefs remployés dans la façade. Ces derniers illustrent l’Adoration des Mages : au centre, prennent place la Vierge et l’enfant (leur visage a sans doute été bûché à la Révolution française), à droite, les trois Mages, tandis qu’à gauche se tient Joseph, accompagné d’une servante ainsi qu’un ange. Le reste de la construction s’est étalé pendant toute la période gothique. La composition tripartite de cette façade gothique est une réminiscence des façades romanes charentaises.

A l’intérieur, la nef unique est éclairée de longues baies en plein cintre, très faiblement ébrasées. L’ensemble est couvert de voûtes d’ogives portées par des colonnettes à chapiteaux décorés de feuillage de chêne et de lierre, caractéristiques du XIIIe siècle. Les arcs doubleaux qui séparent les travées (espace compris entre deux piliers), sont portés par des chapiteaux ornés de feuillages au sud et de visages au nord. Le plus remarquable représente deux personnages vêtus et coiffés à la mode du XIIIe siècle : l’homme a les cheveux mi-longs ondulés et la femme est coiffée d’un touret. Le faux-carré roman est couvert d’une coupole sur pendentifs dont la calotte est soulignée d’un décor de dents de scie. Le choeur à chevet plat, percé d’une imposante baie gothique, date du XIVe siècle. Au XVe siècle, une chapelle a été ouverte au nord du chevet. On y accède par un grand arc brisé orné du blason des Poussard (1475-1709) seigneurs de Lignières. On distingue encore sur deux culots sculptés les silhouettes d’un ange et d’un aigle. Les deux autres culots étaient peut-être ornés d’un bœuf et d’un lion, attributs des deux autres évangélistes. Sur les murs intérieurs subsistent les traces de litres funéraires : bandeaux noirs ornés de blasons, peints à l’occasion des funérailles du patron-fondateur de l’église et des seigneurs du lieu.

 
  • L’église paroissiale de la Sainte-Trinité (ou Saint-Pierre) de Sonneville, datée du XIIe siècle a été inscrite monument historique (Plan).
Lignières-Sonneville - La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La chapelle de Sonneville (31 mai 2017)

La chapelle de Sonneville est implantée au fond d’une étroite vallée entourée de coteaux plantés de vigne. Au-devant de la chapelle, en bordure de la route qui mène de Lignières à Segonzac, se trouve une dizaine de tombe, vestiges de l’ancien cimetière abandonné en 1866, date à laquelle furent réunis les cimetières de Lignières, de Sonneville et de Saint-Palais des Combes. La chapelle romane, placée sous le vocable de la Sainte-Trinité, a été remaniée à de nombreuses reprises. La paroisse de Sonneville fut supprimée en 1803 puis rattachée à celle de Lignières en 1845. C’est à cette date que furent bâtis le clocher ainsi que le clocher-mur couronnant la façade. La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1973. Le plan de l’édifice est un simple rectangle. La nef unique est actuellement charpentée mais elle devait être à l’origine voûtée d’un berceau (forme d’un demi-cylindre) dont on distingue encore le départ sur le mur sud. Le faux-carré est couvert d’une coupole sur pendentifs percée de deux oculi. Au-dessus, s’élève le clocher réalisé en 1845. Le choeur d’origine a disparu ; c’est donc le faux-carré qui clôture aujourd’hui l’édifice à l’est. Sur le mur au fond, légèrement désaxé au sud, on distingue les traces de peintures murales et d’un arc brisé, aujourd’hui muré, qui devait permettre l’accès à la chapelle. Les seuls vestiges du choeur sont visibles à l’extérieur au nord-est de l’église. On y distingue une partie de l’ancien mur nord, les traces d’une corniche et le départ de la voûte en berceau. Au nord, pour contrebuter l’église soumise à cet endroit à la forte déclivité de terrain, de gros contreforts ont été ajoutés tout au long du mur. A l’intérieur de la chapelle, se trouve un intéressant maître-autel en bois recouvert d’un décor peint en faux-marbre et surmonté d’un tabernacle du XVIIe siècle acheté dans les années 1860.

 
  • La chapelle de Saint-Palais-des-Combes,  datée de la fin du XIIe siècle a été inscrite monument historique (Plan).
Lignières-Sonneville - L'église de Saint-Palais-des-Combes (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – L’église de Saint-Palais-des-Combes (31 mai 2017)

Au cœur du vignoble charentais, se dresse la petite église dédiée à saint Pallais (Palladius), évêque de Saintes de 573 à 596. L’édifice n’est plus affecté au culte. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1973. Il s’agit d’une des trois églises (avec la chapelle de Sonneville et l’église Notre-Dame de Lignières) situées sur la commune de Lignières-Sonneville. Construite à l’époque romane, elle a été remaniée à de nombreuses reprises notamment aux XIXe et XXe siècles. En 1845, la paroisse Saint-Palais-des-Combes fut rattachée à celle de Lignières-Sonneville.

La façade romane est percée d’un portail en plein cintre à deux voussure ornées de dents de scie et de pointes de diamant, décor très prisé dans notre région à l’époque romane. Elle a été complétée au XIXe siècle par un mur pignon couronné d’un clocher-mur à fronton triangulaire, surmonté d’une croix. La cloche a malheureusement disparu. Le plan de l’édifice est un simple rectangle contrebuté par de petits contreforts. La nef unique est charpenté et ne possède qu’une baie plein cintre au sud. La voûte d’origine du choeur a disparu, mais sur les murs latéraux demeure la corniche qui supportait le berceau plein cintre. Il subsiste les traces du départ de la voûte en pierre.

L’entrée du choeur est délimitée par deux pilastres qui supportaient l’arc triomphal aujourd’hui disparu. Cet espace est éclairé par deux baies latérales et par une baie orientée ornée d’un vitrail de la seconde moitié du XIXe siècle représentant Palladus, le saint patron de l’église. Le choeur est séparé de la nef par une petite grille en fer forgé.

A l’extérieur sous la baie sud du chevet, se trouve la trace d’une porte murée correspondant sans doute à « la porte des morts » qui communiquait vers le cimetière dont il subsiste encore quelques tombes. Celui-ci fut abandonné en 1866 lorsque furent réunis les cimetières de Lignières, de Sonneville et de Saint-Palais-des-Combes.

 
  • Le temple de chez Piet (Plan)a été aménagé dans une grange en 1757 après la destruction en 1685 du temple de Sonneville.
Lignières-Sonneville - Le temple 'Chez Piet' (20 juin 2018)
Lignières-Sonneville – Le temple ‘Chez Piet’ (20 juin 2018)

Patrimoine civil

 
  • Le château de Lignières (la mairie) (Plan), entouré par l’eau et par les lavoirs, est classé monument historique depuis 1977.
Lignières-Sonneville - Le château de Lignières (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le château de Lignières (22 mai 2017)

Heures d’ouverture

Lundi9h00 à 12h0013h30 à 17h30
Mardi9h00 à 12h0013h30 à 17h30
Mercredi9h00 à 12h00
Jeudi9h00 à 12h0013h30 à 17h30
Vendredi9h00 à 12h0013h30 à 17h30
Informations sur la Mairie

Le fief de Lignières, mentionné dès 1116 dans le cartulaire de La Couronne, était propriété de la famille d’Archiac qui le transmit par alliance aux Boissel, au début du XVe siècle. Les Poussard en furent détenteurs de 1475 à 1709. L’actuel château aurait été bâti au début du XVIIe siècle, par le seigneur de l’époque Charles Poussard, sur les ruines d’un précédent château. Un acte notarié de 1620 mentionne le nom du « maître architecte » Jehan Cosset. Quelques aménagements, intérieurs et extérieurs, furent effectués au XVIIIe siècle. Le château a été acheté par la commune en juin 1954 pour y installer la mairie de Lignières-Sonneville et la bibliothèque municipale. Le château entouré de douves en eau, se dresse sur un terre-plein central accessible par un pont. Il se compose d’un corps de logis central flanqué de deux pavillons latéraux légèrement saillants. Les façades et les toitures ont été classées au titre des Monuments Historiques en 1977. Le bâtiment central présente trois niveaux d’élévation soulignés d’une plate-bande qui accentue l’horizontalité de la façade. Celle-ci est rythmée verticalement par quatre travées régulièrement disposées. La toiture mansardée est éclairée par des lucarnes surmontées de frontons. Les deux pavillons latéraux sont coiffés d’une toiture haute à quatre pans soulignée de consoles évoquant les mâchicoulis des forteresses médiévales. A l’intérieur, les pièces du premier étage sont aménagées en enfilade et disposent quasiment toutes d’une cheminée datée du XVIIIe siècle. Trois d’entre elles, ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973. Le château de Lignières-Sonneville présente une architecture de style classique, ponctuée de quelques éléments issus du répertoire architectural défensif du Moyen Age, (douves en eau et consoles à mâchicoulis) dénotant sans doute la volonté du maître d’ouvrage de rappeler l’origine médiévale du fief. Entouré d’eau et de verdure, le château bénéfice d’un cadre naturel enchanteur particulièrement propice à la promenade. Au sud, la ferme des Charmilles abrite depuis quelques années « La Petite Maison du Lin » qui aborde les anciens modes de culture de cette plante textile et les techniques du rouissage. A noter, la belle charpente en croix de Saint-André.

 
  • Le monument aux morts (Plan).

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 inauguré le 24 juin 1923 et signé Tilhard René.

Lignières-Sonneville - Le monument aux morts (1 novembre 2017)
Lignières-Sonneville – Le monument aux morts (1 novembre 2017)
Victimes de la Guerre 1914-1918
ARBOUIN Léopold
BÉZIER Gaston
BOUTHINON Henri
BRUN Pierre
CHAILLOT Paul
CHAMBORD Pierre
CORIVAUD Jean
COSSET Benjamin
DERAIX Gaston
DURET Aimard
GAILLARD Léopold
GAUSSAINT Ernest
JOUSSEAUME Auguste
JULLIEN Paul
LAFORGE Louis
LASSOUTIÈRE Louis
LISÉE Léon
MANNALIN Amédée
METAIS Ernest
RENAUD René
REVAULT Louis
REVAULT Édouard
ROBERT Aimé
TREUILLER Hermann
Victimes de la Guerre 1939-1945
Combattants
BOURINET Anis
RIFFAUD Raymond
Fusillé
FAUCHER Henri
Déportés
PASQUERAUD Yves
PASQUERAUD Marc
 
  • Le cimetière (Plan).

Le cimetière, localisé à 300 m au nord du bourg de Lignières, est partagé en deux parties, une pour les catholiques, une pour les protestants, avec deux portails d’entrée, un pour chaque confession. Les travaux de clôture et de construction du logement du fossoyeur ont été adjugés en mai 1865 à Raymond (Baptiste) , entrepreneur à Segonzac. Bénédiction le 10 juin 1866 par Monseigneur Cousseau.

Lignières-Sonneville - Le cimetière de Lignières - Le portail d'entrée des catholiques (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le cimetière de Lignières – Le portail d’entrée des catholiques (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville - Le cimetière de Lignières - Le portail d'entrée des protestants (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le cimetière de Lignières – Le portail d’entrée des protestants (31 mai 2017)
 
  • Le logis de Chez Ballet est inscrit monument historique (Plan).

L’immeuble tout en longueur a vraisemblablement été édifié à la fin du XVIIe siècle et modifié au XVIlle siècle. Au centre de la façade, un pavillon en léger avant-corps surmonté d’un fronton triangulaire*, renferme la porte d’entrée principale. Celle-ci est en plein cintre et datée de 1765. Un pavillon a été élevé par la suite à l’extrémité droite de la façade et surmonté également d’un fronton triangulaire avec acrotères. A l’intérieur peuvent se remarquer quatre belles cheminées et des boiseries peintes dans la cuisine

Lignières-Sonneville - Le logis de Chez Ballet (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le logis de Chez Ballet (31 mai 2017)
 
  • Le château Monchoisi (Plan).
Lignières-Sonneville - Le château Monchoisi (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le château Monchoisi (22 mai 2017)

Ce petit château d’époque Napoléon III a été construit au XIXe siècle par un riche négociant de cognac.
Sur le côté les bâtiments noircis étaient les chais de vieillissement.

Le château de Montchoisy à Lignières-Sonneville fut sauvé par un marin devenu maire de la commune. Restaurée à l’identique, cette demeure de 1873 est magnifique.

« Encore deux, trois ans et il n’était plus récupérable. » Quand il a pris possession des pierres du château de Montchoisy à Lignières-Sonneville en 2004, Patrick Vigneron-Larosa a hérité d’un chef-d’oeuvre en péril. « C’était inhabité depuis dix ans. Il y avait des tôles ondulées sur le toit, des trous dans la charpente et les planchers, des bassines partout, les portes ne s’ouvraient… ».

Charente-Libre du 16 août 2016

 
  • Le château de Font-Pinot (Plan).
Lignières-Sonneville - Le château de Font-Pinot (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le château de Font-Pinot (31 mai 2017)
 
  • Le logis de Puyguiller (Plan).
Lignières-Sonneville - Le logis de Puyguiller (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le logis de Puyguiller (31 mai 2017)
 
Lignières-Sonneville - Hermelle (20 juin 2018)
Lignières-Sonneville – Hermelle (20 juin 2018)

Pascal Renouard, sieur d’Ermelle, épouse le 13 août 1634, Esther de la Saunière. En 1693, Messire Alexandre de Renouard demeure au logis noble d’Ermelle. La famille Renouard, protestante, conserve Ermelle jusqu’en 1779. Le logis passe alors, par donation, à Marie-Anne Guyot d’Ervaut, nièce de Charles Alexandre de Renouard. Elle épouse Charles Auguste d’Auzy, chevalier. Ermelle demeure dans cette famille jusqu’en 1862, puis va à Jules de Clervaux et Claire des Mesnards, neveu et nièce de Charlotte d’Auzy avant d’être vendu en 1884, à Barthélémy Sujet. Les lieux ont changé plusieurs fois de nom. Ainsi, un acte de partage du 14 octobre 1772, entre Louis de Renouard et Charles Alexandre de Renouard, son frère, mentionne « le lieu d’Ermelle anciennement appelé des Fourniers ». Le 12 mars 1753, le seigneur d’Ermelle fournit foi, hommage et dénombrement de son « fief anciennement appelé de Puyrigaud à présent d’Ermelle », à la dame de Lignières. Le logis, aujourd’hui disparu, se composait d’un long corps de bâtiment rectangulaire couvert, au moment de sa démolition, d’une toiture à deux pentes en tuiles. Les ouvertures étaient distribuées sans ordre apparent. Des bretèches, disposées aux angles, faisaient l’originalité et l’intérêt de cette maison forte. Un procès-verbal du 26 juillet 1781, établi après le bail fait à Pierre Levaud, laboureur, permet de connaître la disposition intérieure du bâtiment. Le logis comprend alors un vestibule, la cuisine et la chambre des servantes d’un côté, une chambre et une alcôve de l’autre côté. De la chambre, on descend dans la cave éclairée par « quatre petites fenêtres longues et étroites ». De cette chambre également, on monte dans un petit vestibule et de là on pénètre dans deux chambres. L’escalier d’accès à l’étage part de ce dernier vestibule. Le vestibule, en haut de l’escalier, distribue une chambre et des greniers.

 
  • Maison datée de 1749 (Plan).
Lignières-Sonneville - Une maison datée de 1749 (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Une maison datée de 1749 (22 mai 2017)
 
  • Maison datée de 1753 (Plan).
Lignières-Sonneville - Une maison datée de 1753 (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Une maison datée de 1753 (22 mai 2017)
 
  • Le lavoir du Château (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir du Château (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir du Château (22 mai 2017)

Avant le château, on découvre, juste après le pont, un lavoir construit dans le lit du Collineau. Bassin rectangulaire, deux margelles inclinées, bordé de petits murets, entouré d’un dallage.

  
  • Le lavoir à l’intérieur du Château (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir en face du terrain de foot (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir en face du terrain de foot (22 mai 2017)

Lavoir couvert situé en face du terrain de football.

 
  • Le lavoir à l’extérieur du Jardin Vert (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir à l'extérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir à l’extérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)

Entre le château et le jardin public, près du mur, un long bassin rectangulaire, alimenté par le Collineau, une margelle inclinée, en pierres, deux immenses égouttoirs à chaque extrémité.

 
  • Le lavoir à l’intérieur du Jardin Vert (Plan).

Lignières-Sonneville - Le lavoir à l'intérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir à l’intérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La pompe du lavoir à l'intérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La pompe du lavoir à l’intérieur du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville - La source du lavoir du Jardin Vert (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – La source du lavoir du Jardin Vert (22 mai 2017)

Entre le château et le jardin public, près du mur, un lavoir en pierre, composé de deux bassins fermés par un long égouttoir. Deux longues margelles inclinées, en pierre. En suivant, une longue pièce d’eau qui servait pour le lin. Le lavoir est alimenté par une belle fontaine privée, située dans le jardin de notre guide et dissimulée aux regards par une petite porte en bois.

Le lavoir, construit en 1852, a été redécouvert en 1999 puis nettoyé et remis en état par la commune. Il se compose de quatre bassins et d’une pompe à eau. Il est alimenté par une source dont l’eau est acheminée par un petit canal. Le bassin en amont était réservé au rinçage, le second à la bugée (mot patois qui signifie lessive). Les bassins possèdent des bords inclinés qui permettaient aux lavandières de laver le linge à genoux. Les eaux sales s’écoulaient vers le troisième bassin, séparé du lavoir par un muret, puis se déversaient dans le quatrième bassin. Ce dernier est long et assez profond. De part sa profondeur et l’absence de pans inclinés, il ne devait pas être destiné à la lessive.

Pour certains, il s’agirait d’un bassin à rouir le lin. L’étymologie de Lignières, provenant du latin linaria (champ de lin), atteste que la culture de lin était importante dans le secteur et qu’elle était déjà pratiquée au Moyen Age. Cette plante fibreuse sert à confectionner le tissu du même nom. Pour extraire la matière textile contenue dans la tige du lin, on le fait rouir : les tiges attachées en bottes sont alors plongées dans l’eau durant une semaine environ. Sous l’action des bactéries, l’écorce pourrit et libère la fibre textile, produisant une odeur nauséabonde. Si ce bassin servait effectivement au rouissage du lin, sa proximité avec les habitations du bourg devait causer d’importantes nuisances olfactives.

Une seconde hypothèse envisage le bassin plutôt comme vivier à poissons, en effet l’eau qui provenait de la source et du Collinaud (petit affluent du Né qui arrose la commune), était constamment renouvelée et pouvait donc convenir à cet élevage. Par ailleurs, dans une dépendance du château, un similaire était effectivement utilisé conne vivier.

 
  • Le lavoir de Chez Grimaud (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir de Chez Grimaud (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir de Chez Grimaud (22 mai 2017)

Construit dans Le Collineau, l’eau est retenue par une sorte de barrage. La végétation envahit le bassin.

 
  • Le lavoir de Chez Jonchères (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir de Chez Jonchères (22 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir de Chez Jonchères (22 mai 2017)

Autrefois couvert, sa toiture a été détruite, et devrait être refaite. Vaste bassin rectangulaire, alimenté par une fontaine. Deux margelles inclinées. On y accède par un escalier. Lavoir entouré de murs en pierres surmontées de parpaings.

 
  • Le lavoir de Sonneville (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir de Sonneville (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir de Sonneville (31 mai 2017)

En contrebas de la route, se trouve ce lavoir avec deux margelles, alimenté par une grande fontaine circulaire située dans l’angle. L’eau s’écoule ensuite sous la route, vers la rivière. Autrefois, il était couvert.

 
  • Le lavoir Puyguiller (Plan).
Lignières-Sonneville - Le lavoir Puyguiller (31 mai 2017)
Lignières-Sonneville – Le lavoir Puyguiller (31 mai 2017)

Notes et références


Livre ‘Guide des châteaux, logis et anciennes demeures de la Charente’ p : 155
Wikipédia Lignières-Sonneville

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