Cherves-Richemont est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Elle bénéficie d’un exceptionnel patrimoine environnemental, paléontologique, archéologique, architectural.
Ses habitants sont appelés les Chervois et Chervoises mais plus habituellement les gens de Cherves.
Localisation
La commune de Cherves-Richemont est située dans l’ouest du département de la Charente, près de la Charente-Maritime, sur la rive droite du fleuve Charente, à 5 km au nord de Cognac.
Elle est formée de l’association en 1972 des communes de Cherves-de-Cognac et de Richemont. Elle couvre une superficie de 3 794 hectares.
Étant donné sa proximité (six kilomètres pour les bourgs de Cherves et Richemont et huit kilomètres pour le village d’Orlut), Cognac est la ville de référence. Cherves-Richemont se trouve aussi à 14 km au sud de Matha, 22 km à l’est de Saintes et 41 km à l’ouest d’Angoulême, la préfecture.
La D 731, route de Cognac à Saint-Jean-d’Angély, traverse la commune du sud-est au nord-ouest. La D 85 en bifurque et traverse le bourg de Cherves pour se diriger au nord vers Matha. D’autres routes secondaires relient les bourgs de Cherves et Richemont aux communes alentour.
La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d’Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
La commune de Cherves-Richemont est en fait composée de deux communes associées, Cherves, la plus étendue, et Richemont, au sud-ouest.
Le territoire de Cherves comporte plusieurs hameaux, ou « villages », en plus du bourg : Fontenille, l’Épine et le Bois d’Ouliat, au sud, le Marais, Orlut, Champblanc au nord-est, et Pley et Féry au nord-ouest près du château de Chenel. L’habitat est aussi dispersé, et il y a de nombreuses fermes et maisons, dû à la proximité de Cognac.
Autres lieux-dits : La Plante, …
Histoire
Préhistoire et antiquité
La vallée de l’Antenne est inscrite comme zone archéologique au titre de peuplement depuis le Néolithique. Les abris sous-roche et les abris occultés sont nombreux. Mais les fouilles de l’abri de Bois-Roche n’ont pas montré de présence humaine alors que Saint-Césaire où a été trouvée la néanderthalienne « Pierrette » est proche.
La présence d’une nécropole à fossés circulaires à la Franchie atteste d’une occupation protohistorique et la dénomination du « ferry » est signe de travail des métaux à la période de l’Âge du fer. La commune n’a pas gardé d’autre trace de ces époques ni des époques suivantes, du peuplement Santon ou de l’époque gallo-romaine sauf les voies gauloises, la via Agrippa avec sa borne militaire à la limite ouest de la commune et quelques toponymes qui sont le souvenir de la présence romaine.
La Motte, encore nommée Puy Pinson, pourrait être un fortin antique, une tombe de chef celte ou une motte féodale.
Moyen Âge
Ensuite arrive une période troublée marquée par les invasions successives. Les Wisigoths fondent leur Royaume d’Aquitaine en 418, ce qui assure un siècle de paix. Ils furent chassés par les Francs puis des Maures eux-mêmes repoussés. Après une période calme sous Charlemagne, puis au sein du royaume d’Aquitaine, la situation redevient incertaine et les Vikings remontent la Charente vers 850, puis détruisent Saintes et Angoulême sans que les Carolingiens réagissent. Les Grands d’Aquitaine s’organisent et constituent le duché d’Aquitaine qui revient ensuite aux comtes de Poitiers mais toutefois le comte d’Angoulême garde son fief.
Cherves est mentionnée en 852 dans un acte du capitulaire de Vierzon comme chef-lieu de circonscription judiciaire (viguerie ou vicaria). Elle était alors dans le diocèse de Saintes, puis fut rattachée aux six autres vigueries du comté d’Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au XIe siècle.
Après le passage des Vikings, la commune s’est fortifiée sur toutes ses hauteurs. Les fiefs étaient nombreux, bâtis de mottes féodales ou de châteaux forts dont ceux de Richemont, de Bois-Roche (place forte sur le Ri Bellot attestée dès le Ve siècle), de Plumejeau et pour certains érudits le Coudret et Fontaulière.
L’archéologie aérienne a aussi mis en évidence une motte féodale probable, dans la végétation, au Petit Boussac.
Le duché d’Aquitaine était la dot d’Aliénor d’Aquitaine. Par son deuxième mariage avec Henri Plantagenêt, futur Henri II d’Angleterre, le duché passe de la France à l’Angleterre. À cause de révoltes, il confie le duché à son fils, Richard Coeur de Lion. Puis il le combat après avoir emprisonnée Aliénor. Toute la Charente est ravagée, des dizaines de châteaux brûlés. Le château de Richemont a été détruit en 1179 par Richard Coeur de Lion ainsi que Bois-Roche reconstruit au XIXe siècle.
Les troubles durent jusqu’à la paix signée en 1258 par laquelle la Charente fait partie des terres rendues au roi de France, Louis IX (Saint-Louis).
Les fouilles pratiquées dans les souterrains et les vestiges du castellum de Richemont montrent des poteries d’artisanat local datées entre 1300 et 1500 mais aussi des haches néolithiques, des os taillés, des flèches, des carreaux d’arbalète, des fibules, des débris de verre, de modestes bijoux.
Renaissance
Au début du XVIe siècle, le roi François Ier, né à Cognac et dont le domaine de chasse comprenait les actuels « bois Martell » dans le prolongement du « grand parc » (actuel « parc François Ier »), termine les travaux de drainage du « pays bas » commencés par Jean d’Angoulême : le Fossé du Roy est recreusé et canalisé sur la majorité de son cours et un immense étang est créé en plaçant la bonde à l’étang cent mètres avant le confluent avec la Charente. Il fournissait chaque vendredi le poisson pour toute la population de Cognac. Comme cet étang recouvrait la voie romaine, il avait donc plus de quatre kilomètres suivant l’axe nord-sud, comme on peut le vérifier sur la carte de Cassini. La bonde fut supprimée à la fin du XIXe siècle et l’étang a disparu, sauf durant les hautes eaux de la Charente.
En 1559, après la bataille de Jarnac, Gaspard de Coligny rallia la cavalerie protestante pour organiser sa retraite sur Saint-Jean-d’Angély au pont sur l’Antenne et en 1651, le maréchal Folleville s’empara du pont que les frondeurs voulaient détruire. Un obélisque, au milieu du pont, commémore ces deux évènements.
Le château de Plumejeau a été pillé en 1569 ; c’est sans doute à ce moment qu’a été enterré le trésor de Cherves, découvert en 1896 et qui représente l’ensemble des objets liturgiques d’une paroisse prospère du XIIIe siècle. Plusieurs des onze pièces sont ornées d’émaux champlevés de Limoges.
De la Révolution française à nos jours
Le 7 mars 1787 les représentants de Cherves à l’assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cogac sont Jarnaud, André Pinaud et Jacques Naud et ceux de Richemont Antoine David et Nicolas Foucaud. C’est en 1793 que sont créées les communes de Richemont et de Cherves, devenue Cherves-de-Cognac en 1956, et qui se sont associées en Cherves-Richemont en 1972.
En 1793, les chauffeurs de Migron, sous couvert de combattre des villages trop peu révolutionnaires, ont détruit le village de Croix-de-Pique maintenant disparu et en partie celui de Champblanc.
Au XIXe siècle, la vente du cognac fait la richesse de la région et de la commune. Cet argent explique le grand nombre de logis construits ou rénovés à cette époque. La brusque apparition du phylloxéra représente une tragédie économique locale au XIXe siècle. Des constructions sont arrêtées et restent ainsi, la région met longtemps à se relever.
La Première Guerre mondiale avec 84 morts à Cherves et 10 à Richemont provoque une baisse de la population des deux communes, cela malgré l’arrivée constante à Orlut de migrants venant travailler aux carrières de gypse. Une immigration un peu particulière car beaucoup étaient des réfugiés politiques, anarchistes, socialistes italiens, Républicains espagnols.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Saint-André était situé dans les bois de la commune de Saint-André qui vont jusqu’à l’Antenne sur la commune de Richemont et parmi ses premiers membres se sont trouvés des réfugiés espagnols.
Une partie de l’histoire est aussi liée au château de Champblanc.
Des réfugiés lorrains y seront accueillis au cours de la Seconde Guerre mondiale : « 60 orphelins, dit Guy Gauthier, avec dix sœurs et un moine. » Ils auraient été hébergés dans la tour, dite « la tour d’orgueil ». La grange près du vieux pigeonnier servira alors de lieu de culte pour le voisinage.
Au début du XXe siècle, la reine de Madagascar aurait séjourné dans cette tour.
Aujourd’hui repris par un propriétaire privé, la conservation de ce lieu reste la priorité de celui-ci.
Lieux et monuments
Patrimoine paléontologique
Le site paléontologique des carrières de Champblanc a permis de mettre au jour la faune d’une lagune datant de la fin du jurassique au début du crétacé, de nombreuses espèces de tortues, crocodiliens, poissons, de reptiles, de dinosaures et même de mammifères, datant de quelque 140 millions d’années, une période où les fossiles, notamment de mammifères, sont rares. La collection publique des spécimens est au musée d’Angoulème.
Les fouilles de l’abri sous roche de Bois-Roche montrent un maternity den de hyènes datant du paléolithique et des restes de bovidés, d’équidés et d’ongulés indéterminés de grande taille (cheval, bison).
Patrimoine religieux
Monuments classés et inscrits
- L’église Saint-Vivien (Plan) de Cherves, de style roman, fut construite avant 1073 date de sa donation au prieuré Saint-Léger de Cognac. Au XIIe siècle on ajouta à la nef et au clocher carré l’abside actuelle puis l’absidiole du clocher. Plus tard elle a été fortifiée : elle a été rehaussée d’un chemin de ronde muni d’archères. Elle est classée monument historique depuis le 29 mars 1988.



HISTOIRE
La paroisse est connue dès le XIe siècle pour après avoir été donnée à l’abbaye Saint Léger d’Ébreuil dans l’Allier et être uni par elle à son prieuré de Saint-Léger de Cognac. L’église Saint-Vivien a été construite au XIIe siècle.
Au cours de la guerre de cent ans elle a été fortifiée, la nef a été surélevée avec construction d’un chemin de ronde.
La charpente de la nef aurait été refaite en 1607 puis l’église aurait été restaurée entre 1732 et 1736. Une restauration des coupoles est programmée pour 2012.
Le cimetière autour de l’église a été transféré à la fin du XIXe siècle mais la croix de cimetière en ferronnerie est restée et son socle en pierre, daté du XVIIe siècle est inscrit Monument historique.





















ARCHITECTURE
C’est une église romane à un vaisseau, voûte en voûte à berceau plein-cintre, coupole sur pendentifs et chœur dans une vaste abside.
Vue des modillons du chevet.
Les modillons du chevet sont sculptés de motifs végétaux, d’un tonneau, d’une tête d’animal, de représentation d’un homme, d’un homme assis, d’un musicien tenant une harpe caractéristiques de l’art roman en Charente.
MOBILIER
Le retable en bois mouluré, chantourné, cannelé, décoré en relief, aurait été exécuté par des ébénistes parisiens à l’occasion d’un mariage célébré en 1747. L’autel tabernacle et l’autel de la vierge dateraient de la même époque.
Ciboires, patènes calices et vitraux sont du XIXe siècle.
Le trésor de Cherves pourrait avoir été le mobilier de l’église de Cherves.
- Sur la place devant l’église, le socle de la croix médiévale (Plan) du XVe siècle est inscrit depuis le 9 juillet 1932.
Croix de l’ancien cimetière de Cherves, le socle en pierre peut dater du XVIe siècle ; la croix en ferronnerie est du XIXe siècle.
- L’église Saint-Georges (Plan).
L’église est placée sous le vocable de saint Georges, patron des soldats. Elle se situe à l’emplacement de la chapelle primitive du château fort et d’une des deux tours carrées de l’enceinte, en partie détruites lors du siège de 1178. Reconstruite, la chapelle devint église paroissiale vraisemblablement au XIIIe siècle. Bâti sur un sol instable, l’édifice fut plusieurs fois endommagé par des glissements de terrain. C’est à la suite d’un effondrement survenu en 1848 que l’église fut reconstruite en style néo-roman dans les années 1857-1858. Elle présente un plan en croix latine : une nef unique de deux travées, un transept et une abside semi-circulaire située au-dessus d’une crypte. Le bras sud du transept abrite la chapelle de la Vierge. Le clocher qui s’élevait à l’origine au-dessus a disparu. Il a été remplacé par un clocher bâti après 1848 sur la bras nord.















L’intérêt de l’église Saint-Georges réside dans la crypte romane classée en 1907. Cette chapelle basse de plan rectangulaire, est complétée à l’est par un hémicycle percé de trois baies en plein cintre. L’espace est couvert de voûtes d’arêtes en moellons portées par des colonnes monolithes. Les chapiteaux, de forme légèrement trapézoïdale, sont ornés de motifs végétaux assez sommaires et d’entrelacs d’inspiration antiquisante. Leur style, qui rappelle celui des piliers de la crypte de Saint-Eutrope de Saintes et du choeur de l’église Saint-Pierre de Bouteville, est représentatif du XIe siècle. Cette crypte, qui semble être le seul vestige de la chapelle primitive de la forteresse, constitue l’un des plus beaux exemples de l’architecture du début de l’art roman en Charente.



ANCIEN CIMETIERE
Au sud de l’église, à la pointe sud-est du promontoire rocheux, se trouve l’ancien cimetière implanté vers 1675. Il fut abandonné en 1895 en application de l’arrêté préfectoral imposant une distance d’au moins 400m entre les cimetières et toute habitation. Une seuls tombe est postérieure à cette date, celle de l’abbé Bechemilh, curé de Richemont mort en 1946. Conformément aux dernières volontés du prêtre, l’inhumation au cimetière de Richemont fut autorisée par dérogation préfectorale. Au milieu des buis et des cyprès, prend place une cinquantaine de monuments funéraires, plus ou moins endommagés, datant du XIXe siècle. Le monument le plus imposant est le mausolée qui abrite le gisant de l’abbé Dumas, troisième supérieur du petit séminaire, mort en 1881. Ce mausolée a été offert par les prêtres et les anciens élèves au troisième Supérieur du Petit-Séminaire qu’il dirigea pendant 30 ans et fit évoluer ! Voir le site : http:www.lesanciensderichemont.com.
LOGIS
Au nord-est du massif rocheux, se trouve le logis occupé depuis 1970 par l’Institut Rural d’Education et d’Orientation. Un premier château avait été bâti vers 1550 par la famille de Lestang (il n’en subsiste que les caves). Il fut remplacé en 1610 par une seconde construction réalisée par Pierre Jarousseau. Vendu au diocèse en 1839, le logis abrita de 1839 à 1968 le petit séminaire. De nombreux aménagements furent réalisés à cette époque, notamment la construction de la chapelle néo-gothique dédiée à Notre-Dame de Richemont, bâtie de 1868 à 1873 sur les plans de l’architecte Alexandre Tessier. Sous l’autel ont été déposés les ossements de saint Fauste, jeune martyr romain, saint patron du séminaire. Six grandes verrières ornées de personnages bibliques illuminent la chapelle. Réalisées dans les années 1870-1880 par le maître-verrier Lobin de Tours, elles sont malheureusement en fort mauvais état. La chapelle est aujourd’hui désaffectée.
- La crypte du XIe siècle de l’église Saint-Georges de Richemont (Plan) est classée depuis le 29 septembre 1907, tout comme est classé site naturel l’éperon rocheux sur lequel se trouve l’ensemble du site de Richemont. L’église a été rebâtie en 1857. Elle est proche des vestiges de l’ancien château fort, le château de Richemont, et forme avec lui et l’ancien cimetière, le site de Richemont.



- La communauté Saint Jean (Plan).
Le Prieuré de Richemont va fermer en juillet 2021. Retour sur vingt-huit ans de présence très active au sein de la communauté chrétienne.
Le 30 juillet, elle quittera le Prieuré de Richemont, où elle était basée depuis 2003, après un bail d’une dizaine d’années rue de l’Isle-d’Or à Cognac.
Source : Sud-Ouest 25 décembre 2020
Patrimoine civil
- La mairie (Plan).
Heures d’ouverture | ||
---|---|---|
Lundi | 9h00 à 12h30 | 13h30 à 18h00 |
Mardi | 9h00 à 12h30 | |
Mercredi | 9h00 à 12h30 | 13h30 à 17h00 |
Jeudi | 9h00 à 12h30 | |
Vendredi | 9h00 à 12h30 | 13h30 à 17h00 |
Site de la Mairie |
- Le monument aux morts (Plan).
Monument commémoratif de la guerre de 1914, 1918 signé P. Verlet 1921, il fut offert par M. Martell, sénateur, maire de Cherves.
VICTIMES de GUERRE de CHERVES | |
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
1914 BAGONNEAU L. BOUTIN J. BITEAUDEAU P. CHOISY E. CORNETTE E. FRAPPE A. GILLAUD E. JACQUES L. JOUBERT H. LACOSTE E. LACROIX A. LACROIX H. LALLE H. LAPEYRE J. MORANGE M. NICOLAS L. PIOCHEAU H. RENOUX P. RICHARD E. THENOT A. 1915 ARLIN G. ARNAUDET F. CHALUTEAUD A. CORMIER H. ESTEFFE M. GILLAUD C. GRUET R. GIRE E. LAFOND C. LAMBERT E. MICHELOT A. MOYET L. MAPA F. NICOLAS A. NICOLAS T. PELLETIER G. POUSSARD C. QUINTARD A. RICHARD A. RICHARD G. ROBERT P. SAUTON A. 1915 THENOT M. |
TOUZINAUD A. ROUCHER M. 1916 BOITAUD F. BOLLUT R. CARACOLLE F. DELALAI P. ETOURNEAUD A. FOUCHER G. GRAVELLE M. LAMY L. MICHELOT E. PATUREAU M. ROY E. SEYNAT A. 1917 BOUHIER A. COUVIDOUX E. GAUTHIER C. GAY G. JOYEUX A. POINFOUX P. YVON J. 1918 BARON A. BUREAU R. COMMAGNAC P. DEZERCE R. DUBOIS P. FERRU A. GACHET A. JACQUES L. LAMY G. LAURENT F. LESTRADE L. MERCERON A. OLLIVIER O. PELLETIER T. RENARD R. RONTÉ G. SOULIER H. SAMSON L. TESSANDIER A. 1919 PAPIN L. |
Victimes de la Guerre 1939-1945 | |
GARANDEAU R. FRUCHARD R. MARTRON H. PAUTROT R. ROY G. |
NAUD D. GOELLER J. COUPRIE R. NIEMEZICK S. CHARDONNET M. |
Victimes de la Guerre Indochine (46-54) | |
R. ETOURNEAU | |
Victimes de la Guerre AFN-Algérie (54-62) | |
GRIMAUD J. | DELHOMME M. |
VICTIMES de GUERRE de RICHEMONT | |
Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
1914 BELLANGER Jules CAILEBAUT André DOUBLET Anatole 1915 ROY Moïse BERNARD Alcide C. de BOURNONVILLE |
1916 HENNESSY Raymond RAYMOND Jean 1917 SAVARIT Noé 1918 TOURNIER François OLLIVIER Albert |
Victimes de la Guerre 1939-1945 | |
1940 NAUD Maurice |
1951 COMMIN Jean |
Télécharger la liste détaillée des Victimes des Guerres |
- Pierre Lamy (Plan).
A la mémoire de Pierre LAMY, martyr et héros de la résistance, assassiné par l’occupant nazi le 18 juillet 1944 en Haute-Savoie. Pierre LAMY a été instituteur à Cherves-de-Cognac de 1931 à 1938.
- SOUVENIR 1939-1945 (Plan).
SOUVENIR
1939-1945
Prisonniers – Déportés
Habitants de la commune sous l’occupation
- Cimetière de Richemont (Plan).
Cimetière de l’ancienne commune de Richemont, entouré d’un mur de clôture, construit en 1894 par l’entrepreneur Boursier, de Chateauneuf-sur-Charente, sous la direction de l’architecte Brunetaud de Cognac. Inscription : PAX VOBIS, sur le passage d’entrée. Site classé en 1937.
Croix de Cimetière (Site classé en 1937.)
- Cimetière de Cherves (Plan).
Devis de 1863 par l’architecte Marchadier de Cognac, adjudication des travaux à François Charagnac entrepreneur à Boutiers le 7 janvier 1865. En 1866, c’est Gabriel Warin, architecte de Cognac, qui est chargé de la surveillance des travaux
Croix de Cimetière.
Etablie au moment de la construction du cimetière en 1894.
- L’ancienne gare (Plan).
Ancienne gare de la ligne de chemin de fer de Cognac à Saint-Jean d’Angely, Ouverte en 1896 et fermée en 1950.
- Le château Chesnel (Plan) construit de 1610 à 1625, qui est de la première variété du style classique français, est inscrit depuis le 24 mai 1965. Le château et ses dépendances sont restés intacts depuis leur construction au début du XVIIe. Il est composé d’une vaste avant-cour rectangulaire à trois ailes ouvrant sur le château de plan carré, à cour centrale, et entouré de douves sèches sur quatre faces. Le bâtiment central comporte deux niveaux de baies carrées avec au milieu perron et porte. Il est encadré de deux pavillons ou tours carrées qui précèdent les ailes basses de retour. Un parapet, avec des merlons de fantaisie surmontés de boules, les couronne.
La vallée de l’Antenne séduisit les bourgeois aisés de Cognac qui ne manquèrent pas d’y fixer leur résidence. Les seigneurs de Cognac allant chasser aux alentours, eurent le droit d’hébergement dans les fiefs voisins. A la terre de Cherves, un échevin de Cognac rendit à ce titre hommage au souverain. Le gouverneur de Cognac, Jacques Chesnel acquit la terre, mais le vieux manoir du bourg ne suffit pas au désir de bien-être de ses héritiers. Il choisit un site admirable, La Roche, et y fit édifier un splendide château qui prit le nom de Château-Chesnel. A l’époque de la seconde renaissance, qui a laissé dans notre province quelques jolies demeures somptueuses, il fit construire le château entouré de larges douves creusées dans le roc, flanqué de tours carrées, et d’un parapet crénelé qui lui donne un aspect imposant et féodal. Des Chesnel s’allièrent aux d’Ecoyeux, et la terre passe aux d’Orvillliers, au XVIIIe siècle, dont le nom fut célèbre dans les annales de la marine. Le comte d’Orvilliers s’illustra à la bataille d’Ouessant et fut considéré comme l’un des meilleurs tacticiens de son époque. Il fut chargé du commandement des escadres réunies de France et d’Espagne dans la croisière contre la flotte anglaise au large de Vigo en 1779. Mais la flotte anglaise ne vint pas et le typhus décima une partie des équipages. Le fils de d’Orvilliers fut atteint et mourut en mer sous les yeux de son père. La comtesse ne put survivre à la mort de son fils unique. Le château Chesnel passa aux Frétard d’Ecoyeux, dont les héritiers durent plus tard le racheter au siècle dernier après maintes péripéties. Château-Chesnel appartient aux de Roffignac actuellement et reste une propriété fort agréable, riche et joliment campée pour dominer le marais de Saint-Sulpice.
Visitez le Château de Chesnel
Château du 17e siècle
Patrimoine historique
tél : 06 87 80 72 88
mahelderoffignac@orange.fr
Visite guidée du château
durée : 1 H
tarif : 6 €
moins de 18 ans : gratuit
Visites toute l’année sur réservation
- Le château de Chanteloup est situé dans un parc sur la commune de Cherves-Richemont, c’est une maison d’hôtes de la maison Martell. Ce Château est le « domaine viticole du cognac Martell ».

















Historique
Les origines
Au XIVe siècle, les Richard, marchands de sel, possèdent déjà la borderie de Chanteloup, une maison forte entourée de fossés et de palissades et quand ils sont anoblis sous Louis XIV ils prennent le nom de Richard de Chanteloup. Après la famille Richard, Chanteloup est passé à la famille Gautier. Le 20 mars 1798 naquit Eugène Thomas, fils de Gabriel Thomas, négociant, et de Marie Anne Gautier. Celle-ci étant morte peu après, Gabriel Thomas épousa le 9 février 1800, Marie-Marguerite Gautier sa belle-sœur.
Architecture
Le château d’agrément actuel a été construit entre 1930 et 1933.
De style néo-normand, il a une charpente en fer, des murs en briques, granit, calcaire et bois. Il comporte des dépendances comme l’orangerie, les écuries, les serres, la chapelle, le garage à calèches, les logements, et le parc d’une superficie de 22 hectares avec ses plantations d’arbres, ses allées, sa grotte et sa fontaine.
Le château de Chanteloup a été rénové et restauré à plusieurs reprises, en particulier par Édouard Martell, maire de Cherves et Paul Firino Martell, pour sa femme en 1933.
Aujourd’hui le château est entouré d’un parc immense, qui s’étend jusqu’à l’Antenne, et au-delà se trouve Boussac et ses coteaux, d’où l’on aperçoit Richemont et sa vieille église au fond du paysage.
- Le château de Richemont a été reconstruit au XVIIe siècle puis modifié lors de sa transformation en séminaire. Il est actuellement le siège d’un institut rural d’éducation et d’orientation (IREO). Le pigeonnier date de la fin du XVIe siècle (il a été construit entre 1574 et 1582). Du château reconstruit au XVIIe, il ne reste que le portail, la tour et le corps de logis.



Le site de Richemont, classé depuis 1937, est implanté sur un éperon rocheux dominant la vallée de l’Antenne. Sur ce massif prennent place deux ensembles bien distincts : au sud-est les vestiges d’une forteresse médiévale, l’église Saint-Georges, sa crypte romane et l’ancien cimetière; au nord-ouest un logis qui abrita de 1839 à 1968 l’ancien séminaire, et aujourd’hui occupé par l’Institut Rural d’Education et d’Orientation.



VESTIGES DE L’ANCIENNE FORTERESSE MEDIEVALE
C’est sur ce lieu stratégique que fut bâtie, sans doute dès le Xe siècle, la forteresse de Richemont qui appartenait au XIe siècle aux seigneurs d’Authon. Démantelée en 1178 par les troupes de Richard Coeur de Lion, celle-ci ne fut jamais reconstruite. Il subsiste de cet ensemble fortifiée les soubassements du donjon, quadrangulaire, les vestiges de la chapelle castrale ainsi qu’une partie de l’enceinte et des tours qui la flanquaient (deux tours rondes au nord-ouest qui constituaient sans doute le châtelet d’entrée, et dont l’une d’elle englobait un puits, et deux tours carrées au sud-ouest et nord-est).
- Le Château Champblanc (Plan)
Dans son état actuel, le château remonterait au XVIIIe siècle, la tour ayant été rajoutée courant XIXe siècle…. (Suite)
- L’école à Orlut (Plan).
La meilleure façon de bien séparer logis du maître et salle de classe est toutefois de placer l’une et l’autre aux deux extrémités de la cour de récréation. C’est le choix que fit Lucien Roy en 1899 à Orlut.
- Le logis Saint-Rémy (Plan).
HISTORIQUE
En 1698, Théodore-Jonas de Roxel, lieutenant de vaisseau du roi, achète une terre noble et les bois de Saint-Rémy. Le logis change ensuite souvent de mains sans modification.
ARCHITECTURE
C’est une maison de maître bâtie en 1698, avec un corps de logis rectangulaire flanqué de deux pavillons carrés qui le surplombent d’un étage. Sur les pavillons, la toiture en tuiles plates est élégamment recourbée.
Côté jardin dans le brisis de la couverture sont aménagées cinq lucarnes sur le corps central et une sur chaque pavillon. Ces lucarnes sont flanquées d’ailerons et portent des frontons les uns cintrés et surmontés d’acrotères, les autres triangulaires.
La porte d’entrée est encadrée de pilastres ioniques.
Les façades et les toitures du bâtiment sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques depuis le 25 juin 1979.
- Le logis de Boussac (Plan) a été construit au XVIIe siècle mais l’existence du moulin est connue dès 1427. En 1786, autorisation est donnée de construire à l’arrière un moulin à papier qui a fonctionné jusqu’en 1831 puis a été transformé en moulin à farine.
HISTORIQUE
Le moulin à blé de Boussac date du XIVe siècle ou avant, car il en est fait mention le 14 mars 1426 comme étant en ruine pour cause de guerre depuis plus de 30 ans. Et un logis existait : en 1500 y habite Pierre Raffard sieur de Boussac puis plus tard Benjamin de Lestang.
En 1692 Jean et Jacques Perrin, associés dans un commerce d’eaux de vie et propriétaires de l’Hôtel Perrin, rue Saulnier à Cognac achètent le domaine de Boussac. Vers 1695, après le partage de leurs biens Jacques Perrin fait construire le logis et prend le nom de Perrin de Boussac. Le pigeonnier carré sur étage, couvert de tuiles plates à droite de la grille d’entrée, date du XVIIIe siècle.
En 1786 il est donné l’autorisation d’une papeterie qui est construite en 1788 avec machine à papier, pièce de séchage et logements d’ouvriers. De l’autre côté de la route existe toujours un bâtiment avec logement du contremaître au rez-de-chaussée et séchoirs à papier à l’étage. On note deux ouvertures pour pigeons dans le mur. Le moulin à papier a fonctionné jusqu’en 1827.
Le logis de Boussac est inscrit aux Monuments historiques depuis 1987.
Le logis, propriété privée, se visite du 1er mai au 31 octobre les week-ends et jours fériés ou sur rendez-vous.
ARCHITECTURE
Le logis de Boussac, construit à la fin du XVIIe siècle est très représentatif de ces « demeures aux champs » édifiées pour goûter aux plaisirs de la campagne aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le logis n’a pas subi de modification depuis sa construction. Il représente le prototype de la maison de campagne à la fin du règne de Louis XIV.
Il est formé d’un long bâtiment sans étage avec au centre deux portes en vis-à-vis, celle côté cour donnant sur un perron et surmontée d’une balustrade et d’un cadran solaire. Côté jardin la porte s’ouvre sur un escalier en fer à cheval qui descend vers la terrasse.
Deux pavillons flanquent le corps de logis.
- Le logis de Brissac (Plan).
Ce logis du XVIIIe siècle est implanté au lieu-dit de l’Epine. Cest un long bâtiment rectangulaire à un étage avec une petite aile en retour d’équerre. Sur la façade principale ouvrant au sud-ouest, la porte, couverte en arc segmentaire, est surmontée d’un entablement droit mouluré. Sur sa plate-bande, se trouvent une inscription en bas « NOBISTINE LOCUM POTIOREM RURE BEATO » et la date 1778. Cette inscription peut se traduire par « connais-tu un endroit préférable à une délicieuse campagne« , citation tirée d’Horace. Trois travées de baies s’ouvrent de part et d’autre. A droite, le rez-de-chaussée de la deuxième travée est occupé par une porte basse à linteau droit. A gauche, symétriquement, se voient les restes d’une porte identique, aujourd’hui murée et partiellement amputée par une fenêtre. En effet, les deux travées de l’extrémité du côté droit de l’entrée ont été rajoutées. Toutes les fenêtres sont couvertes en arc segmentaire. Cette façade est soulignée d’une terrasse ornée d’une balustrade. Elle a été restaurée en 1994. La façade arrière, au nord-est, est percée, au rez-de-chaussée, de deux portes fenêtres et à l’étage de cinq petites baies couvertes en arc segmentaire, et d’un oeil de boeuf. L’aile en retour possède deux travées d’ouvertures. Le 18 mai 1778, Joseph Busques, écuyer, seigneur de Pellisson, agissant pour Jean Baptiste Roland Claessen, ancien commissaire de la Marine, fait faire l’état du logis de Brissac. Pierre Lanchère, notaire à Cognac, a vendu les lieux à Claessen le 22 avril précédent. Le logis comprend alors, au rez-de-chaussée, un salon, une chambre dont la cheminée est « très ancienne« , une autre derrière, une cuisine. A l’étage sont deux chambres, un corridor et un grenier.
OUVERT
DU LUNDI AU VENDREDI
10h00 – 12h00 * 14h00 – 18h30
SAMEDI
10h00 – 12h00 * 14h30 – 18h30
Fermé Dimanche et Jours Fériés
- Fontaulière (Plan)
Dès la fin du Moyen Age, Fontaulière était un petit fief seigneurial relevant de la principauté de Cognac. Sous Henri IV, sous Louis XIII et au début du règne de Louis XIV, nous trouvons, résidant ici, les Maignan puis, par achat, Henri de Poquaire, déjà seigneur du Cormier. Ses héritiers le gardèrent jusqu’en 1767 et leur succédèrent alors les Saulnier de Montlambert qui, vers 1775, en tiraient le modeste revenu de 340 livres par an. Ce fut ensuite la famille Benon qui, au XIXe siècle, rebâtit le château pour en faire sa résidence d’été. Aujourd’hui, la demeure appartient à la famille Garandeau.
Edifiée au cours du XIXe siècle, elle présente un plan rectangulaire. Couverte d’une toiture à la Mansart, ses lucarnes sont ornées d’un fronton segmenté, la façade arrière est flanquée d’une tour cylindrique. A.L
- La Grande Houmade (Plan)
D’après M. Delaunay, propriétaire du logis, les pavillons seraient très récents. Leur construction ne remonterait qu’au XIXe siècle. Les différents propriétaires du logis ont été les du Bourg, les Taschet, les Lhoumeau, et enfin les Delaunay. En 1631, Marthe du Bourg arrente une maison de L’Houmade à J. Taschet. Le 25 juin 1768, alors que la famille Taschet acquiert la commanderie de Richemont, ils sont toujours possesseurs de L’Houmade. Le logis de La Grande-Houmade remonte probablement à la seconde moitié du XIXe siècle. En effet, il ne figure pas sur le plan cadastral de 1821.
La demeure actuelle présente un plan en H. Le corps principal d’habitation surmonté de balustres est encadré par deux pavillons rectangulaires recouverts d’une toiture à la Mansart. La Grande-Houmade conserve, outre de vastes dépendances, une fuie ronde. A.L
- Le logis du Coudret (Plan)
Parmi les anciens fiefs de la paroisse de Cherves-de-Cognac l’on peut citer Le Petit-Coudret. Il y a à Cherves deux noms de Coudret : Le Coudret qui est un village et Le Petit-Coudret qui est un domaine. A la fin du XVIe siècle, ce dernier appartient à une famille Cordon. François Cordon était contrôleur des Eaux et Forêts de l’Angoumois…
…Vers 1730, le domaine fut acquis par Léon-Alexis de Brémond, vicomte d’Ars, lieutenant de vaisseau, marié avec Louise Faure de La Fayolle, laquelle mourut au Coudret, le 6 décembre 1769. Sa fille, Marie-Judith, veuve de Charles-Jacob de Brémond, se retira à Paris où elle mourut en 1782. Le Petit-Coudret passa alors à la famille Brunet qui le garda pendant 80 ans. Il appartint ensuite à M. Baron. M.B.
Autres monuments
La voie romaine d’Agrippa (Chemin des Romains) de Saintes à Limoges et Lyon avec borne militaire en bordure de la commune de Saint-Sulpice-de-Cognac traverse la commune d’est en ouest et en ligne droite parfaite jusqu’au pont de Saint-Sulpice.
- Bourgneuf (Plan) qui est déjà attesté à la fin de la guerre de Cent ans, se compose de deux ailes en équerre qui peuvent dater du XVIe siècle dont la jonction comporte une tourelle polygonale contenant un escalier à vis desservant un étage supérieur carré souligné de quatre encorbellements moulurés, le tout du XVIe siècle.
Les moulins sur l’Antenne : le moulin de Prezier transformé en gîte, le moulin de Bricoine, le moulin de Boussac.
- Le moulin de la Bricoine (Plan).
- Le moulin de Prezier (Plan) qui était à deux roues (donc moulin noir et moulin blanc) appartient à la communauté d’agglomération du Grand Cognac. Il possède une chaussée, ouvrage très remarquable, et comme il est situé sur le cours principal de la rivière, il a une fonction de régulation de la rivière.
- Le chêne vert « de François 1er » (Plan).
D’une hauteur d’environ 17 m, sa circonférence constatée à 1,20 m du sol est de 5,5 m en 2014. Elle a été mesurée à 3,57 m en 1876, selon l’ouvrage de Paul Lacroix « Chroniques, faits historiques et traditions de l’Angoumois occidental« .
Le chêne aurait été planté en 1494 à l’occasion de la naissance du roi François 1er au Château des Valois à Cognac. En 2017, il aurait 523 ans. Mais d’autres hypothèses sont également envisageables :
- ce pourrait être aussi à la mort du Roi de France en 1547
- voire pour les Conférences de St Brice en 1586, prémices de l’accession au pouvoir d’Henri IV
Il est toujours vert puisque son feuillage est persistant. Même s’il était plus imposant avant la tempête du 27 décembre 1999, il a résisté. Après une coupe d’entretien, il a retrouvé une belle allure et même des fougères sur ses branches majeures. Il est aujourd’hui entouré par les cépages anciens sauvegardés par le Conservatoire du Vignoble Charentais.
Le chêne vert, à l’habitat plutôt méditerranéen, a trouvé dans cette terre de Saintonge du département de la Charente un habitat privilégié qui le rend typique de cette partie du vignoble appelée les Borderies.
Dans les environs, toutes les variantes de son nom latin Quercus ilex ont donné naissance à des lieux-dits : l’Yeuse (nom féminin qui vient du latin Ilex via l’occitan), l’Eusine, l’Usine, Champ l’Usinier, etc.
En 2014, sous l’impulsion de l’Association Antenne Nature Loisirs Patrimoine, l’Yeuse de Cherves-Richemont, située sur le domaine du Conservatoire, a reçu les distinctions suivantes, décernées respectivement par l’Office National des Forêts et la revue Terre Sauvage ainsi que par l’Association A.R.B.R.E.S.
Source : Association Antenne Nature Loisirs Patrimoine et Institut d’Histoire et d’Archéologie de Cognac et du Cognaçais.
Sur la base Mérimée sont aussi mentionnées la gare, les trois écoles de Cherves, Richemont (1886) et Orlut (construite entre 1899 et 1903), des croix de chemin et de cimetière et de nombreux monuments funéraires de l’ancien cimetière du site de Richemont et des cimetières Richemont et de Cherves qui date de 1876 après transfert et transformation de l’ancien cimetière en place publique, la place de l’église. La « pierre des morts » située en bord de route à l’entrée de Cherves, à la fin de la côte en venant d’Orlut, permettait de poser le cercueil pour que les porteurs se reposent avant de reprendre leur marche jusqu’à l’église.
Le petit patrimoine rural est constitué de fermes dont une vingtaine datant du XVIIIe et du XIXe siècle sont recensées sur la base Mérimée comme six maisons et le four à pain du Palain. Mais aussi de lavoirs, fontaines, puits et porches charentais qui, au XIXe siècle, ont été la marque de la réussite financière et sociale. Ils comportent un porche et une porte cavalière et appartiennent à une enceinte ou ont été construits de façon purement décorative. Divers types de sculptures se retrouvent, voici les plus caractéristiques.
- La pierre du souvenir (Plan).
« DURANT DES DECENNIES LES CORPS DES DEFUNTS DU PAYS-BAS PORTES PAR LEURS AMIS ONT ETE DEPOSES SUR CETTE PIERRE POUR LA LEVEE DE CORPS ET CECI JUSQU’A LA FIN DU SIECLE DERNIER 19EME«
Passant recueille toi
- Le four à pain du Palain (Plan).
- Le four à pain du Clos (Plan).
- Les lavoirs sont au nombre de six au moins, depuis les lavoirs privés découverts de Bricoine et Boussac (creusé dans la roche), les lavoirs du Chausset et de Bujard-Lorgère près de la via Agrippa, jusqu’aux très beaux lavoirs publics découverts de Fontenille et de la Fontaine Saint-Vivien qui accueillaient, dit-on, des processions pour faire pleuvoir.
- Le lavoir Saint-Vivien (Plan).
- Le lavoir de Fontenille (Plan).
- Le lavoir de Font Noblet (Commanderie) (Plan).
Ce lavoir semble en bon état, avec ses selles en pierre qui bordent un bassin rectangulaire.
- Le lavoir de Chausset (Plan).
Situé le long de la voie romaine la Via Agrippa, et à flanc de coteau, à côté d’un étang. Ce lavoir est très bien entretenu.
- Le lavoir de Bujard-Lorgères (Plan).
Situé le long de la voie romaine la Via Agrippa, dans un bois.
- Le lavoir de Bricoine (Plan).
Il est situé le long de l’Antenne, à Bricoine. Autrefois communal. Malheureusement, il n’est pas entretenu.
- Les puits
- Le puits à Orlut (Plan).
- Le puits à l’entrée du Château de Chesnel (Plan).
- Le puits à côté de l’église de Cherves (Plan).
- Le puits (avenue Jean Monnet) (Plan).
Circuits
Le circuit architecture de la vallée de l’Antenne avec le logis de Brissac, ferme du XVIIIe siècle, la crypte et le Château de Richemont, le moulin de Preziers, Château-Chesnel, les porches charentais, en particulier des rues basses de Cherves et la maison à balet de Fontenille, sa fontaine et son petit lavoir.
Tout au long du « circuit des pigeonniers de l’Antenne », de nombreux pigeonniers, du plus imposant au plus modeste, ont été recensés dans la commune. Ces pigeonniers sont les fuies rondes du XVIe siècle du Château de Richemont et de Château-Chesnel et les pigeonniers du XVIIe siècle, XVIIIe siècle, et XIXe siècle très divers.
- Le pigeonnier de Richemont (Plan).
- Le pigeonnier de Boussac (Plan).
- Portail à Orlut daté de 1861 (Plan).
- Portail au Marais daté de 1850 (Plan).
Patrimoine culturel
Pour la crypte et le petit musée de Richemont une visite avec un guide est possible l’été.
Chaque été, les paléontologues basés à l’école d’Orlut présentent l’état d’avancement de leurs recherches et leurs nouvelles découvertes.
Chaque année, plusieurs spectacles de théâtre et de musique sont programmés à la salle municipale, à l’église Saint-Vivien, dans le clos du presbytère et dans la chapelle de Richemont.
Notes et références
Le livre ‘Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente’
Le livre ‘Châteaux, manoirs et logis’ page 140, 144
L’Eglise Saint-Vivien
Le Château Chesnel : Le livre ‘Le pays de Cognac’ page 129-130
Logis de Boussac
Wikipedia Cherves-Richemont
bonjour
j aimerai savoir si c’est votre commune qui a été classée pour ses porches charentais 37 porches ? 48 porches ?ou 54 porches ?
si ce n’est pas le cas savez vous de quelle commune il s’agit ?
merci pour votre aide.
cordialement
Mme Gougis
Bonjour,
Voici ce que j’ai trouvé sur la commune de Louzignac (près de Sonnac, Matha,…) :
Près d’une vingtaine de beaux porches centenaires (1811-1849) existent encore, d’autres ont disparu au moment de l’apparition des machines agricoles qu’il fallait faire entrer dans les cours. Louzignac est une des communes qui compte le plus de porches pour la superficie construite.
Cordialement