Chérac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Chéracais et les Chéracaises.
Chérac est la 4e commune, en surface, de l’aire géographique de l’appellation Cognac.
Localisation
La commune de Chérac se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l’ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique », au cœur de l’arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.
Elle est traversée par la N 141 Cognac-Saintes, route Centre-Europe Atlantique, et le bourg se trouve à 11 km de Cognac, 15 km de Pons et 18 km de Saintes.
La D 24 dite route basse de Saintes, qui lui est parallèle plus au sud et longe la Charente, se trouve dans la zone inondable du fleuve appelée localement prée. Cette partie de la vallée, où le fleuve déborde lors des crues hivernales et où la route basse est coupée, offre un spectacle saisissant lors de ces fréquentes inondations.
Trois départementales relient respectivement Saint-Sauvant à Cognac, Burie à Cognac et Dompierre-sur-Charente à Saint-Bris-des-Bois ce qui forme un réseau de voies sur la comLa Coinchemune.
Chérac est une des étapes d’un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Chérac est délimitée au nord par la via Agrippa ou chemin des Romains. Celui-ci est en partie conservé et en partie recouvert par un chemin rural.
Toutes les rives de la Charente et de ses affluents sur cette zone sont considérées comme des habitats des Néandertaliens. Saint-Césaire, où a été retrouvée le fossile surnommé « Pierrette », est tout proche.
Une station néolithique au lieu-dit Chez Landart a livré des lames, des grattoirs et des flèches.
Le toponyme de la rue du Port et du lieu-dit le Magasin pourrait correspondre à un port gabarier comme il en a existé le long du fleuve Charente en Gaule, bien avant la présence romaine, et jusqu’au XIXe siècle.
Au-dessus de Chez Landart, une butte, appelée motte, pourrait être l’emplacement d’un castrum construit en 1024 sous Guillaume Taillefert Comte d’Angoulême, la forteresse de Franchebourg.
C’est dans la commune de Chérac que le premier cas avéré de vigne phylloxérée a été identifié en 1872, ainsi qu’aux portes de Cognac, dans l’ancienne commune de Crouin. Trois ans plus tard, la vigne de la Saintonge était entièrement ravagée par le phylloxéra.
Carrius, propriétaire gallo-romain aurait donné son nom à Chérac.
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais (3 septembre 2016)
L’extérieur
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
L’intérieur
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Vue de l’entrée (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Le Coeur (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Saint Antoine de Padoue (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Bernadette Soubirous (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – La Vierge miraculeuse (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – St Eutrope (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Sainte Thérèse de Lisieux dite »Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus » (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais – Jeanne d’Arc (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais – Sacré coeur de Jésus (3 septembre 2016)
Chérac – L’église Saint-Gervais et Saint-Protais – Le Crucifix (3 septembre 2016)
Cette église de la fin du XIIe siècle a terriblement souffert des incendies qui, durant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion lui ont fait perdre ses voûtes et ont calciné les pierres de sa nef.
Son plan est traditionnel : une nef unique de trois travées suivie d’un transept dont chaque bras ouvrait sur une absidiole – celle du sud a disparu -, puis un choeur assez long s’achevant par une abside.
Elle possède deux chapelles latérales, une chapelle de la Vierge et une chapelle Saint-Joseph sous le clocher. Le portail roman est abrité par un auvent ou ballet.
On relève cependant le voûtement exceptionnel des croisillons : deux coupoles sur pendentifs.
Celui du sud porte le clocher dont la tour a été en grande partie refaite à l’époque gothique.
Les chapiteaux des colonnes engagées de la nef sont accostés de culs-de-lampe, ce qui fait penser qu’elle était destinée à recevoir des croisées d’ogives.
La façade est percée d’un ample portail du début du XIIIe siècle aux voussures nues soulignées de tores et aux chapiteaux ornées de feuillage.
Patrimoine civil
La mairie (Plan), construite en 1905, a été rénovée en 1991.
La Maison de la gaieté (Plan), ancien cabaret aux façades décorées d’un million de fragments de vaisselle par ses propriétaires, Ismaël et Guy Villéger, entre 1937 et 1952, actuellement en péril.
Le tilleul du centre ville (Plan).
Chérac – Le tilleul du centre ville (16 juin 2019)
Le grand tilleul du centre bourg de Chérac, dont l’âge est estimé à 300 ou 350 ans, a perdu deux de ses branches lors des intempéries du 25 avril 2019.