Montils est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Montiliens et les Montiliennes.
Localisation
La commune de Montils se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l’ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique », au cœur de l’arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Montils est situé au centre du triangle formé par ces plus grandes villes aux alentours : Saintes (à 20 km par la D 136), Pons (à 11 km par la D 135) et Cognac (à 19 km par la D 732).
Hameaux et lieux-dits
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église Saint-Sulpice (Plan) est une église romane de Saintonge datant du XIIe siècle. Son sanctuaire fut modifié au XIIIe siècle, puis son clocher au XVe siècle.
L’extérieur




























L’église est classée Monument Historique par arrêté du 14 avril 1923.
À côté de l’église se trouvent deux sarcophages sur le sol. L’un des deux est à deux places, l’autre est en auge. Ils datent de la période entre le VIIIe siècle et le XIIe siècle.
L’intérieur




















L’église Saint-Sulpice, si elle date du XIIe siècle a, comme bien d’autres, été l’objet de divers remaniements aux cours des âges ; c’est ainsi que son sanctuaire relève du siècle suivant et que son clocher est du XVe. La façade principale a reçu des modifications au XVIe et des restaurations ont également eu lieu à l’époque moderne.
La façade comporte la particularité rare pour une église romane, de na pas comporter de recoupements horizontaux par corniche ou bandeau.
Par contre, elle est bien le cadre d’un recoupement vertical en trois parties au moyen des hautes colonnes situées de chaque côté du portail et qui est habituel dans ces édifices.
Au-dessus, se développe une arcature à colonnettes inscrite dans un jeu assez subtil d’arcs et de cintres, et, couronnée de l’habituelle corniche à modillons.
La nef est romane d’origine mais il est facile de voir qu’elle a reçu une voûte en ogive, construite en matériau léger et qui en dissimule, en partie, l’aspect initial puisqu’elle repose sur les demi colonnes et chapiteaux d’origine.
Au niveau du carré du clocher, on remarquera de puissants massifs de maçonnerie saillants fortement vers l’intérieur tandis que des arcs à mouluration gothique les relient ; l’on voit que ces ouvrages qui, là aussi, masquent en partie les murs romans, sont indépendants de ceux-ci. Emboîtés à l’intérieur de l’édifice primitif, leur rôle est de porter le clocher et d’ailleurs, en levant la tête, on remarque le trou des cloches, au milieu d’un voûtement en arcs diagonaux.
Le chevet, qui fait suite, montre un espace réduit par rapport aux dimensions initiales comme le montrent d’anciennes colonnes latérales devenues colonnes d’angle. Un taillis en anse de panier remplace la voûte disparue.
- Une Croix de Mission (Plan).
Patrimoine civil
- La mairie (Plan).
Heures d’ouverture | ||
|---|---|---|
| Lundi | 9h00 à 12h15 | |
| Mardi | 9h00 à 12h15 | |
| Mercredi | 9h00 à 12h15 | |
| Jeudi | 14h00 à 18h00 | |
| Vendredi | 9h00 à 12h15 | |
| Site de la Mairie | ||
LISTE DES MAIRES DE MONTILS
| Daniel REUTAIN | 1789 – 1791 |
| Élis BISSEUIL | 1791 – 1800 |
| Jean SICARD | 1800 – 1808 |
| Jean ARCHAMBAUD | 1808 – 1816 |
| Genty-Bazille THIBAUDEAU | 1816 – 1825 |
| Jean-Fabien PHELIPOT | 1825 – 1826 |
| Lambert BOUYER | 1826 – 1835 |
| Jean ARCHAMBAUD | 1835 – 1836 |
| François SICARD | 1836 – 1865 |
| Adolphe BARON | 1865 – 1871 |
| Sicard BOURRAUD | 1871 – 1874 |
| François GARNIER | 1874 – 1878 |
| Ferdinand BARDON | 1878 – 1882 |
| Jean PERRIER | 1882 – 1888 |
| Pierre BROSSARD | 1888 – 1891 |
| Ferdinand BARDON | 1891 – 1896 |
| Jules GAY | 1896 – 1900 |
| Ferdinand BARDON | 1900 – 1903 |
| Pierre BOUCHET | 1903 – 1904 |
| Edmond BOURRAUD | 1904 – 1912 |
| Albert BARDON | 1912 – 1917 |
| Edmond ANGIBAUD 1er adjoint pour le Maire Mobilisé | 1914 – 1917 |
| Marcel BARREAU | 1917 – 1919 |
| Albert BARDON | 1919 – 1925 |
| François VERY | 1925 – 1926 |
| Thimotée GEOFFROY Président délégation spéciale | Juil.-Sept. 1926 |
| Aristide MÉTÉRAUD | 1926 – 1935 |
| René BERTANDEAU | 1935 – 1944 |
| Alphonse RAPINAT Président du Comité de la libération | 1944 – 1945 |
| Lodoïs GOUIN | 1945 – 1965 |
| Maurice MÉTÉRAUD | 1965 – 1967 |
| Gisèle CABANES | 1967 – 1971 |
| Max BARREAU | 1971 – 1977 |
| Philippe JAGUENAUD | 1977 – 1983 |
| Jacques MÉTAYER | 1983 – 1991 |
| Franck BLINDRON | 1991 – 1995 |
| Jean Paul GEAY | 1995 – 2020 |
| Victor Alain NGUEWOUA KAMDEM | Depuis le 18 mai 2020 |
À l’origine localisée dans une maison fin XIXe siècle au 8 rue de la Gîte, la mairie s’est agrandie par une extension sur cette maison début XXIe siècle.



- Le monument aux morts (Plan).
Monument commémoratif de la guerre de 1914, 1918.
| Victimes de la Guerre 1914-1918 | |
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1914 CHARRUAUD Georges FLEAU Louis GOUIN Remy PREVAUD Raymond PREVAUD René 1915 BUREAU Fernand BAUDRY René FORTET Gaston CHARRIER Maxime FAURE Yvon MONIE Anatole RENOU Arsène BRUNOT Maurice BOUGNET Paul COMTE Fernand LORENGEAU Ernest MENARD Camille NENARD Marcel DESSANDIER Hubert 1916 CHAPEAU Robert BOUGNAUD René BALLOT Clément |
BAPTISTE Jean CHASSOT Valentin COUSSOT Alphée GOUIN Honoré PINEAU Émile ROSSIGNOL Henri 1917 BOURD Gabriel COMTE André EVEILLE Paul FLEURY François MIOT Laurent-Gabriel 1918 ANGIBAUD René ARCHAMBAUD Rémy AIGUILLON François FERCHAUD Marc FOUCHE Raymond GEOFFROY Maurice GUICHARD Georges GEAY Ismaël GUILLEMAND Georges 1919 MONMANEIX Jérome |
| Victimes de la Guerre 1939-1945 | |
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AUGUSTIN Guy GUILLOT Émile |
RENOU Maurice TABEAU Augustin Camille |
- Cimetière (Plan).
Croix de Cimetière.
- L’école de filles (Plan).
R. 1896 F.
ECOLE de FILLES
DE MONTILS
- Maison de garde-barrière n°5 (Plan).
- Une ancienne laiterie (Plan).
Laiterie industrielle coopérative bâtie en 1893 pour la fabrication de beurre. Dès l’origine, une porcherie y est annexée. Les bâtiments de la beurrerie sont prolongés par deux fois ; la première pour une chaufferie fonctionnant au charbon, et la deuxième, dans les années 1930, pour la caséinerie. La porcherie est également prolongée et un autre bâtiment y est accolé dans les années 1930 environ. La cessation d’activité remonte aux alentours de 1975, suite au regroupement de la laiterie avec celle de Matha. Les bâtiments sont actuellement habités.
- ‘Un vase’ : Détail de la rue de la Gîte (Plan).
Notes et références














